pour la première fois en lançant, le 23 mars, l’« appel des solidarités ». Toutes ces organisations, issues du champ social (ATD Quart monde, Emmaüs France, la Fédération des acteurs de la solidarité, la Fondation Abbé-Pierre, le Secours catholique…), de l’écologie, de la solidarité internationale, de l’éducation, de la santé (Médecins du monde, notamment), des quartiers populaires, de la défense des droits, du handicap, de la jeunesse et du monde agricole forment un vœu commun : « Et si, en 2017, les solidarités devenaient un impératif pour les prochain-e-s locataires de l’Elysée et de l’Assemblée ? » Cet « appel des solidarités » est adossé à cinq « caps » qui « donnent à voir les grands enjeux, les préalables à réunir pour façonner un monde plus juste et plus solidaire, et sortir des crises actuelles par le haut ». Ces cinq caps s’appuient sur des centaines de propositions, de solutions, d’expérimentations et constituent « un référentiel dans lequel devront s’inscrire dorénavant les politiques publiques ». Plus qu’une campagne d’interpellation des candidats, il s’agit de mobiliser le public, insistent les associations. « Jusque-là, les ONG [organisations non gouvernementales] étaient régulièrement convoquées par le gouvernement. Il est temps d’inverser le rapport de force, peut-on lire dans l’argumentaire. En 2018, ce sont elles qui convoqueront les responsables politiques pour faire le bilan des progressions et régressions sur les cinq caps. Dès la rentrée parlementaire 2017, les associations remettront aux député-e-s les centaines de propositions associatives et citoyennes pour y parvenir ». L’objet et le contenu de la campagne sont relayés sur un site spécifique (
Côté terrain
En bref – 80 associations « ont décidé d’unir leurs voix »
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