A l’occasion d’une journée d’échanges organisée à Paris le 16 mars, le commissariat général à l’égalité des territoires a officialisé le nouveau cadre de référence national des centres de ressources de la politique de la ville (CRPV)(1), en présence de la secrétaire d’Etat chargée de la ville, Hélène Geoffroy.
Actuellement au nombre de 18, les centres de ressources de la politique de la ville ont, depuis plus de 20 ans, pour principale mission de qualifier les professionnels de la politique de la ville et du développement local, de les mettre en réseau, de capitaliser et de diffuser les méthodologies et les retours d’expériences. Nés d’initiatives territoriales avec le soutien de l’Etat, ils se sont construits en fonction des projets et des ressources locales, et se caractérisent par leur diversité.
Le nouveau cadre de référence officialisé le 16 mars s’attache à définir les relations entre les centres de ressources et leurs partenaires. Il comporte :
→ une charte partenariale, cosignée par le ministre de la Ville, Patrick Kanner, et les présidents des principales associations nationales d’élus ;
→ un cadre de référence technique pour l’Etat ;
→ une annexe technique précisant les modalités de collaboration entre les centres de ressources et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.
La charte a pour objectifs :
→ de formaliser une vision partagée des CRPV – les signataires reconnaissent notamment leur positionnement singulier de « tiers facilitateur », de passerelles entre les acteurs et entre les politiques thématiques – mais aussi d’accroître la lisibilité de leur action et de leur valeur ajoutée ;
→ de poser les grands axes de leurs missions prioritaires (missions « socles » et missions « complémentaires ») ;
→ de définir les principes directeurs en termes de gouvernance des structures ;
→ d’identifier les grands engagements des partenaires pour soutenir l’activité des centres de ressources.
Pour sa part, le cadre de référence précise les missions et les principes d’intervention des centres de ressources et les attentes de l’Etat à leur égard, adapte les périmètres d’intervention aux nouvelles régions en vue de couvrir à terme l’intégralité du territoire national et revoit les modalités de cofinancement par l’Etat « pour une allocation plus claire et plus équitable des moyens ».
(1) Disponible sur