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Amour ou « prosticologie » ?

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Enea a une obsession : les jolies filles. A 29 ans, cet autiste a de bons amis, une famille présente, un travail dans une usine de textile, mais il lui manque l’amour. Dans ce docu-fiction filmé par l’un de ses copains d’enfance, ses amis Carlo et Alex décident de l’aider – « sinon, à 80 ans, il continuera à aborder toutes les filles qu’il croise. » Selon eux, Enea n’ayant aucun problème physique, il leur faut juste trouver une femme qui serait d’accord pour avoir des relations sexuelles avec lui. Première étape, les prostituées de leur petite ville de Bolzano, au nord de l’Italie. Toutes refusent quand ils expliquent qu’Enea est atteint d’un handicap. Les deux compères s’adressent ensuite à une association qui travaille auprès des prostituées, et dont les représentantes freinent leur élan, leur expliquant qu’ils risquent d’être accusés de proxénétisme s’ils organisent une rencontre rémunérée. Carlo et Alex n’ont plus qu’une solution : partir vers l’Autriche, où les maisons closes sont autorisées. Ils embarquent Enea dans un road trip que celui-ci semble apprécier, jusqu’à l’arrivée au sex club, qui le rend très confus. Comment lui faire comprendre qu’une fois qu’il aura couché avec une jeune femme, celle-ci ne deviendra pas automatiquement sa petite amie ? Carlo et Alex ont-ils bien cerné les besoins d’Enea ? Partis avec l’idée que leur ami voulait perdre sa virginité à tout prix, ils se rendent compte que sa frustration est tout autre. Ils ont alors une nouvelle idée : se rendre jusqu’au nord de l’Allemagne, à l’ISBB Trebel, un institut qui propose un accompagnement sexuel pour les personnes handicapées physiques et mentales. Enea trouvera-t-il ce qu’il cherche auprès de celles qu’il appelle des « prosticologues », contraction amusante de « psychologue » et de « prostituée » ? Rempli d’humour et de tendresse, ce film dans lequel on n’arrive jamais à distinguer le vrai du faux a remporté de très nombreux prix dans des festivals internationaux. Distribué depuis 2013, il sort enfin en France à l’occasion de la Journée internationale de sensibilisation à l’autisme.

Pourvu qu’on m’aime

Carlo Zoratti – 1 h 24 – En salles le 29 mars

Culture

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