C’est ce que défend la Fédération des entreprises d’insertion, qui appelle les candidats à la présidentielle à fixer « la réduction de l’exclusion comme priorité d’intérêt général pour les cinq prochaines années ». Elle propose d’élaborer « une stratégie quinquennale d’économie inclusive en associant partenaires sociaux, opérateurs spécialisés de l’insertion, acteurs de l’économie sociale et solidaire, administrations, collectivités, experts des politiques publiques, demandeurs d’emploi… » L’emploi des personnes qui en sont éloignées devrait être ainsi un objectif inscrit dans le projet de loi de finances pour 2018. La fédération souhaite aussi que soient créés 10 000 parcours supplémentaires dans l’insertion par l’activité économique (soit une augmentation de 5 %), dont 5 000 « en appliquant les modalités seniors du contrat de professionnalisation à tous les salariés en parcours d’insertion et en reconnaissant la formation sur poste de travail ». La fédération recommande encore de « faire de la formation un levier incontournable de retour à l’emploi en permettant à chaque salarié en parcours d’insertion de se former a minima 100 heures par an » et d’« inciter les employeurs volontaires, et notamment les PME-PMI, à embaucher des personnes éloignées de l’emploi ».
Côté cour
En bref – « Une société plus inclusive est une utopie accessible. »
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