C’est le titre du « livre blanc » publié par les quelque 50 membres du collectif Agir ensemble pour les droits de l’enfant (AEDE) à l’attention des candidats aux élections présidentielle et législatives. Fruit d’une collaboration entre les organisations, à l’instar du rapport alternatif d’AEDE publié en 2015 à l’occasion de l’audition de la France par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies, le document se fonde aussi sur les résultats d’une consultation nationale à laquelle ont répondu plus de 730 enfants et jeunes issus de tout le territoire, y compris d’outre-mer, et sur deux rencontres nationales du réseau d’enfants et de jeunes animé par AEDE. Le collectif formule des recommandations sur huit thématiques : l’application effective de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), la transition du statut d’enfant à celui d’adulte, la lutte contre les discriminations et les inégalités, la participation des enfants, la vie familiale et la protection contre les violences, l’accès aux soins et à des conditions de vie décentes, l’accès à l’éducation et aux loisirs et le respect des droits fondamentaux des enfants vulnérables. Il a aussi établi une liste de « ce que la CIDE prohibe », comme appliquer aux enfants les mêmes peines qu’aux adultes, interdire à certains l’accès à une scolarisation gratuite obligatoire, leur refuser l’accès aux soins du fait de la situation économique de leurs parents… Une manière de rappeler la non-conformité de certaines propositions de campagne avec la CIDE. Le collectif entend inviter bientôt chaque candidat à une rencontre pour expliquer l’intérêt de ses conseils « pour les enfants et la société tout entière ».
Côté cour
En bref – « Pour une République garante des droits de l’enfant. »
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