(Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale) interpelle, dans son « plaidoyer pour une réponse sociale de proximité », les candidats à l’élection présidentielle « sur les enjeux de l’action sociale locale mise en œuvre au quotidien par les CCAS [centres communaux d’action sociale] ». Pour chaque thématique, l’organisation procède à un état des lieux (points positifs, insuffisances) et formule des recommandations, avant de sonder les candidats sur les solutions qu’ils comptent apporter, par exemple sur la façon de permettre aux CCAS d’assurer « l’accueil social inconditionnel de proximité dans les meilleures conditions ». D’autres interpellations ciblent spécifiquement différents champs d’intervention des CCAS. A l’heure où de plus en plus d’élus locaux s’interrogent sur le maintien de leur service d’aide à domicile, et où de nombreux CCAS sont confrontés à une précarisation des personnes âgées qu’ils accompagnent, l’Unccas souhaite savoir comment les candidats entendent faire « évoluer le système de prise en charge de la perte d’autonomie » et « soutenir les CCAS, gestionnaires d’établissements d’hébergement, de services, d’emplois de proximité, surtout lorsqu’ils sont seuls à intervenir sur un territoire ». Les prétendants à l’Elysée sont aussi interrogés sur leurs mesures « pour prévenir le basculement dans la pauvreté », lutter contre le non-recours et « lever les freins à l’emploi des publics en précarité ». L’Unccas souhaite enfin connaître leurs intentions pour « répondre aux besoins de première nécessité des déboutés du droit d’asile – nourriture, abri, hygiène et santé –, bien présents sur nos communes » ou encore pour renforcer les dispositifs locaux d’accompagnement vers et dans le logement des publics précaires. Les réponses reçues seront mises en ligne sur le site
Côté cour
En bref – L’Unccas
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