Un accord-cadre avec la Fédération des centres sociaux et socioculturels a été signé, le 14 mars, dans les locaux de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), par l’Etat – représenté par le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, et par la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville –, par la Mutualité sociale agricole, par la Caisse nationale d’assurance vieillesse et par l’Association des maires ruraux de France. Ils rejoignent ainsi les premiers signataires de ce texte, déjà paraphé en novembre par la CNAF et par la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, ainsi que, en décembre, par l’Assemblée des communautés de France.
Beaucoup de plumes, donc, pour cet accord qui réaffirme, en préambule, que « le développement social local est une forme d’intervention particulièrement adaptée dans le contexte social actuel », d’où la nécessité de promouvoir les centres sociaux et socioculturels qui en constituent des acteurs reconnus. Leur nombre est d’ailleurs passé de 45 en 1970 à 2 100 aujourd’hui, sous l’impulsion des pouvoirs publics en général et de la branche « famille » de la sécurité sociale en particulier ; la Fédération des centres sociaux et socioculturels en regroupe pour sa part environ 1 200.
Par le biais de cet accord-cadre, les signataires réaffirment « leur attachement aux missions des centres sociaux et socioculturels comme de leur réseau fédéral en raison de leur rôle crucial », d’une part, dans « l’articulation de certains dispositifs d’action publique dans des domaines aussi divers que l’action sociale, éducative, sportive, culturelle et citoyenne […] ainsi que la mise en œuvre de services de proximité à la population ». Et, d’autre part, dans « le soutien aux initiatives citoyennes et la dynamisation d’une démocratie de proximité ».
Parmi les orientations retenues, les centres sociaux s’engagent, entre autres, à lutter contre la précarité « en s’appuyant sur leur savoir-faire en matière de mixité sociale, de démarches de capacitation et d’appui aux démarches collectives ». Tandis que leurs partenaires institutionnels « développent le recours à des conventions pluriannuelles et pluripartenariales les plus cohérentes possible avec la durée de l’agrément centre social (quatre ans) délivré par les caisses d’allocations familiales ».