Les sénatrices Maryvonne Blondin (PS, Finistère) et Corinne Bouchoux (groupe écologiste, Maine-et-Loire) ont rendu public le 7 mars le travail qu’elles ont mené au nom de la délégation aux droits des femmes du Sénat sur la situation, en France, des personnes atteintes de variations du développement sexuel, parfois dites « intersexes ». Ces personnes ne naissent pas nécessairement avec des organes sexuels leur permettant d’être déclarées avec certitude « fille » ou « garçon », ce qui est la source de nombreuses difficultés. Et des progrès restent encore à accomplir pour faire progresser les droits de ces personnes, relèvent les deux élues dans leur rapport. Plusieurs pistes d’amélioration sont proposées, selon trois axes principaux : renforcer le respect du droit à l’intégrité physique et à la vie privée des personnes concernées ; améliorer leur prise en charge médicale et psychologique et l’accompagnement des familles ; favoriser leur reconnaissance dans notre société pour lutter contre les tabous et les préserver de l’exclusion et de la stigmatisation.
Côté cour
En bref – Personnes « intersexes ».
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