Une pièce aborde le sujet de la maladie d’Alzheimer avec beaucoup de fraîcheur et d’optimisme. A la tête d’une troupe de théâtre, son auteure, Colette Roumanoff, connaît bien le sujet : son mari a été diagnostiqué il y a dix ans(1). Rapidement, elle se rend compte qu’il y a des moyens d’« apprivoiser » sa maladie, d’en contourner les pièges, « notamment en gardant toujours le sourire en sa présence, en lui faisant faire des activités physiques et en l’encourageant à se rendre encore utile, bref en ne le traitant pas comme un malade ». La Confusionite est née de cette réflexion et donne quelques illustrations de ce « savoir être ».
C’est la veille du mariage de Chloé et Jérôme. Leurs familles vont se rencontrer pour la première fois. Tout est préparé pour que Marco, le père de Chloé, atteint de la maladie d’Alzheimer, puisse se repérer dans la maison. Son épouse Odette a donné des instructions claires : son mari ne peut supporter aucune situation de stress. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu : à peine arrivée d’Australie, l’exubérante mère de Jérôme annonce à son fils qu’il doit renoncer à son mariage. Elle ne supporte pas que celui-ci soit associé à une famille de « fous » – « et si c’était héréditaire ? » Quant à tante Suzanne, elle ne cesse de se plaindre de ses douleurs et n’hésite pas à flirter avec le père du futur marié. Chloé s’énerve, Jérôme doute, Marco ne reconnaît plus personne. Affolements, quiproquos et retournements inattendus sont au cœur de l’intrigue de cette comédie.
(1) Avec sa fille, elle a créé le site Web
La confusionite
Le 3 avril à 20 h 30, à Saint-Amand-Montrond (Cher) ; le 18 mai à 14 h 30, à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) – Autres dates et lieux sur