Le niveau d’information des Français en matière de santé se maintient à un niveau élevé, notamment sur les situations courantes, indique le dernier baromètre sur les droits des malades du Collectif interassociatif sur la santé (CISS)(1). Mais c’est sur la rédaction des directives anticipées sur la fin de vie qu’il progresse le plus, pour atteindre « le plus haut niveau évalué depuis le lancement du baromètre » (51 %, soit + 9 points), une hausse à mettre en lien avec une campagne de communication en cours.
La connaissance des 1 001 personnes interrogées les 24 et 25 février dernier par l’institut de sondage BVA s’améliore aussi sur « les recours et les démarches à effectuer en cas de problème grave lié aux soins » (+ 5 points, à 74 %) et, dans une moindre mesure, sur les parcours de soins, l’orientation dans le système de santé (+ 3 points, à 86 %) et les modalités d’accès au dossier médical (+ 2 points, à 70 %). « En revanche, le niveau d’information sur la qualité des soins dans les établissements de santé diminue » (– 4 points), pour rester cependant assez élevé (81 % des sondés).
« La notoriété des dispositifs de représentation des usagers reste minoritaire », note encore le CISS, voire en baisse pour les commissions d’indemnisation des accidents médicaux (– 4 points, à 34 %) et pour la possibilité d’être défendu par une association d’usagers (– 2 points, à 30 %). Quant à la possibilité d’être représenté à l’hôpital ou à la sécurité sociale par une association d’usagers, elle est connue par moins de trois Français sur dix, mais elle progresse légèrement (+ 2 points) et, surtout, atteint « 35 % parmi les personnes atteintes d’une ALD [affection de longue durée] ». Cependant, pour un Français sur deux (51 %), les complémentaires santé restent les organismes les mieux à même de représenter les droits des malades, juste devant les associations, qui réduisent leur écart (48 %, + 3 points par rapport à 2016).
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