L’Institut national du cancer (INCa) a remis au président de la République, le 14 février, son troisième rapport sur la mise en œuvre du plan « cancer » 2014-2019. Disponible sur www.e-cancer.fr, ce document fait le point sur la progression globale et l’avancement de chacune des 208 actions du plan ([voir ASH n° 2846 du 7-02-14, page 8]). L’INCa constate « qu’à mi-parcours du plan, la moitié des jalons est réalisée ». Parmi les objectifs atteints : l’instauration d’un droit à l’oubli, une prise en charge spécifique des enfants et des adolescents pour maintenir le lien familial, et l’association de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives aux actions du plan portant sur ce thème, ainsi qu’à leur suivi. Dans un communiqué, l’Elysée souligne, de son côté, que des progrès ont été faits dans le domaine de l’éducation à la santé, du dépistage et de la prévention, tout en reconnaissant que « l’équité d’accès aux soins, le soutien aux parents d’enfants victimes d’un cancer [et] la reprise de l’activité professionnelle demeurent perfectibles ». Le rapport note en effet que tous les malades ne bénéficient pas encore d’une orientation adéquate vers les soins de support. Il constate aussi que les enfants et les adolescents malades ne bénéficient pas encore d’un suivi de long terme structuré. Enfin, l’INCa souligne que les entreprises doivent encore être responsabilisées « dans toutes leurs composantes » sur l’objectif de maintien dans l’emploi ou la réinsertion professionnelle des personnes ayant ou ayant eu un cancer. C’est à la lumière de ces retards que le président de la République a indiqué qu’« il [était] nécessaire de concevoir des actions futures dans le cadre d’un plan dont le retentissement va au-delà du cancer ».
