ne sont pas encore pour le moment une priorité » à l’approche de l’élection présidentielle, constate la Fédération nationale des associations et amis des personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef). Leur situation « est loin de s’être améliorée » depuis 2007 et 2012, malgré la « timide avancée » de la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) qui « s’est heurtée à une insuffisance notoire du financement ». La Fnapaef réclame une politique de santé publique qui prenne en charge le handicap et la perte d’autonomie « sans aucun critère discriminatoire d’âge », « sans différenciation de causes accidentelles ou médicales quelles qu’elles soient » et fondée « sur la reconnaissance du fait que toutes les pertes d’autonomie sont les conséquences de problèmes de santé ». Elle demande notamment un « soutien urgent et une refonte des services à domicile mis à mal car sous-dotés financièrement » et la mise en place d’une « harmonisation » des pratiques des conseils départementaux. La Fnapaef appelle également les candidats à mettre en place un « financement adapté à l’enjeu » de la perte d’autonomie reposant sur une « solidarité nationale intergénérationnelle du type “cinquième risque” ». Elle plaide également pour un « dispositif d’accompagnement des aidants qui fasse porter la charge des soins et de l’accompagnement sur les professionnels alors que nous sommes actuellement dans la situation inverse ».
Côté cour
En bref – « Les personnes âgées
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