(Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire), la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et l’UNAPL (Union nationale des professions libérales) ont adressé, le 10 février, une lettre commune aux candidats à l’élection présidentielle afin de les appeler à renforcer la participation de leurs organisations à l’ensemble des instances du dialogue social national. « Nos entreprises, PME et TPE, qui représentent près de 30 % de l’économie de ce pays, sont les ciments de la cohésion sociale dans les territoires », écrivent les trois signataires, soulignant que ces emplois sont « très majoritairement non délocalisables » et ont mieux résisté à la crise. « Pour autant, nous souffrons d’une concurrence forte sur nos activités, de politiques parfois défavorables au développement économique de nos entreprises ainsi que d’un manque d’attractivité sur nos activités et métiers souvent en tension », déplorent-ils. Si la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale a reconnu une représentativité multiprofessionnelle à leurs organisations, « les secteurs que nous représentons sont encore trop souvent tenus à l’écart des projets sociaux gouvernementaux », poursuivent les trois fédérations d’employeurs. Elles demandent donc de « renforcer la participation des organisations multiprofessionnelles dans l’ensemble des instances du dialogue social national » et plaident « pour une meilleure prise en compte de [leurs] entreprises dans les dispositifs de soutien à l’investissement et à la compétitivité ».
Côté terrain
En bref – L’UDES
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