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Les préjugés sur la protection juridique des majeurs démontés en dix points

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« Vous prenez la place des familles », « vous volez les personnes protégées », « vous pouvez tout faire sans contrôle »… Afin « de tordre le cou aux idées reçues » sur la protection juridique et les mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM), souvent « victimes de préjugés », quatre acteurs associatifs démontent, en « dix points illustrés », autant d’« affirmations caricaturales » sur ces professionnels.

La CNAPE (Convention nationale des associations de protection de l’enfant), la FNAT (Fédération nationale des associations tutélaires), l’UNAF (Union nationale des associations familiales) et l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), les principales fédérations de services mandataires judiciaires, ont souhaité aller à l’encontre des idées fausses et des « fantasmes » qui perdurent sur le compte des MJPM, déplorant que « leur travail [soit] la plupart du temps présenté dans les médias à l’occasion de dérives qui restent très rares ». C’est donc en partant de dix idées fausses que les quatre organisations ont choisi d’expliquer le rôle de ces professionnels et de « valoriser les missions sociales qu’ils assument ». Ainsi, à l’affirmation selon laquelle les mandataires judiciaires prendraient la place des familles, elles répondent au contraire que la priorité est toujours donnée aux proches : « Après consultation des personnes concernées, seul le juge nomme un tuteur ou un curateur, en priorité parmi les membres de la famille ou les proches. Si cela s’avère impossible (conflit familial, éloignement géographique, refus de la famille…), le juge désigne un mandataire judiciaire à la protection des majeurs inscrit sur une liste dressée par le préfet. Non seulement le mandataire ne choisit pas les personnes qu’il accompagne, mais si la personne protégée le souhaite, il doit y associer la famille. »

Autre idée reçue : le MJPM peut « tout faire sans contrôle ». Ce qui est faux, rappellent la CNAPE, la FNAT, l’UNAF et l’Unapei, expliquant que son action « est strictement encadrée par la loi » et qu’il est « contrôlé par le juge, le préfet et le procureur de la République ». Les fédérations représentatives de mandataires judiciaires démontent aussi une série d’affirmations erronées telles que : « la personne protégée ne peut plus rien faire elle-même », le MJPM ne se soucie « que de l’argent, jamais du reste », « tout est compliqué et trop long avec [lui] », c’est à la personne protégée de régler tous les problèmes, cette dernière, une fois sous tutelle, n’a plus le droit de vote ni d’argent pour vivre… Cette campagne est enfin l’occasion de déconstruire des jugements diffamatoires à l’encontre des MJPM, parfois accusés de « voler les personnes protégées ». Les quatre fédérations rappellent que « le mandataire judiciaire à la protection des majeurs gère l’argent de la personne avec intégrité, il en prête le serment devant les tribunaux » et soulignent que pour prévenir tout éventuel abus, les associations mandataires se soumettent à des contrôles obligatoires internes et externes.

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