de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social ont, le 31 janvier, signé une convention triennale (2016-2018). Dans ce cadre, les Restaurants du cœur, qui ont créé depuis 1989 des structures d’insertion par l’activité économique – plus de 100 ateliers et chantiers d’insertion (ACI) et trois associations intermédiaires –, doivent proposer jusqu’à 1 800 parcours d’accès à l’emploi sous forme de recrutements en contrats à durée déterminée d’insertion (CDDI) sur la période de l’accord. Un chiffre qui pourra être ajusté, précise la convention. L’association nationale s’engage « à développer des activités supports permettant d’accueillir des personnes très éloignées de l’emploi (jardins), mais aussi de nouveaux supports en lien avec les métiers de la logistique, de la restauration et de la transformation », pour favoriser l’insertion professionnelle tout en luttant contre le gaspillage alimentaire et en utilisant les circuits courts. La convention rappelle la spécificité de l’offre d’insertion des Restos du cœur, dont la mobilisation de bénévoles compétents et formés, les salariés en insertion étant également accompagnés par des conseillers en insertion professionnelle et des encadrants techniques, la mise en place d’actions de formation (notamment au sein du dispositif « Les tremplins du cœur ») et d’accompagnement vers l’emploi. Le ministère s’engage à soutenir « les Restaurants du cœur et les associations départementales pour la mobilisation de CDDI pendant toute la durée de l’accord de manière à ne pas créer de ruptures dans les parcours des salariés ». Par ailleurs, « la création de nouveaux supports économiques ACI-Restaurants du cœur sera envisageable selon les modalités habituelles de création de structures ».
Côté terrain
En bref – Les Restaurants du Cœur et le ministère du Travail
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