A l’issue d’une rencontre organisée le 9 janvier par la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) afin de faire un point national sur l’épidémie de grippe, l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) a tenu à rappeler son inquiétude sur ce sujet. « Les premières remontées d’informations et éléments épidémiologiques laissent en effet craindre que cet épisode grippal soit aussi sévère que celui de 2015, qui a causé le décès de 16 000 personnes âgées, pour l’essentiel à domicile », indique l’association, un nombre supérieur à celui des morts de la canicule de 2003 (15 000), précise-t-elle. L’AD-PA a ainsi « redit fortement » à ses interlocuteurs de la DGCS que, « face à la situation actuelle, l’Etat doit prendre toutes les mesures qui s’imposent pour traiter les situations qui se voient (en établissement) comme celles moins visibles (à domicile) en donnant les moyens financiers pour recruter des personnels de soutien ou payer des heures supplémentaires ». Elle en appelle à une « réaction forte et effective » des pouvoirs publics « pendant cette période de crise ». Le 11 janvier, l’AD-PA est de nouveau montée au créneau en demandant l’organisation d’une « réunion de crise de toute urgence avec la ministre de la Santé » et en réclamant « des renforts exceptionnels » dans les établissements et les services à domicile.
Côté terrain
En bref – Grippe.
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