C’est ce qu’a demandé, dans un courrier du 29 novembre à l’ancien Premier ministre, Manuel Valls (également adressé à plusieurs ministres), une interfédération composée de la CNAPE, de la FNAT, de l’UNAF, de l’ANDP, de l’Unapei, de l’ANJI, de la FNMJI et de l’ANMJPM. Elle appelait ainsi le chef du gouvernement à « appuyer la première recommandation de la Cour des comptes », dans son rapport d’octobre dernier (voir ASH n° 2979 du 14-10-16, page 7), estimant que celle-ci constituerait « une réelle opportunité pour faire avancer les nombreux dossiers (l’information et le soutien aux tuteurs familiaux, la formation des mandataires judiciaires, l’observatoire de la protection juridique des majeurs…) en souffrance dans notre secteur ». Les organisations arguent que la protection juridique des majeurs « se singularise par l’intervention d’une pluralité d’acteurs étatiques, départementaux et associatifs et ce, à l’échelon national et local. Ce secteur se caractérise également par le fait qu’il relève d’un champ de compétence historiquement partagé entre le ministère de la Justice et celui des Affaires sociales. » De plus, il est « en interaction avec d’autres politiques publiques centrées sur les personnes âgées, les personnes handicapées, la santé et la psychiatrie ». La création de cette fonction, soulignent-elles, permettrait « d’incarner une politique publique cohérente de la protection juridique des majeurs ».
Côté terrain
En bref – Un délégué interministériel de la protection juridique des majeurs.
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