Un décret a élargi la composition du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE). C’est ainsi que, après avoir intégré le Haut Conseil du dialogue social, en septembre dernier, puis le Conseil supérieur de la prud’homie, et alors qu’elle était représentée au COE depuis 2013 par une personnalité qualifiée, l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) y prend aujourd’hui place auprès de l’ensemble des partenaires sociaux.
Rappelons que le COE est un organisme consultatif – placé auprès du Premier ministre – chargé d’établir des diagnostics partagés et de formuler des propositions de réforme en matière d’emploi. Il comprend notamment un groupe représentant les partenaires sociaux au sein duquel figure donc, désormais, un membre désigné par l’UDES(1).
Le COE comprend également un groupe de représentants des administrations et organismes chargés d’une mission de service public. Lui aussi comprend dorénavant un nouveau membre : le directeur général de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail.
(1) Dans un communiqué du 8 décembre, l’UDES a salué « cette nouvelle marque de reconnaissance en tant qu’organisation patronale multiprofessionnelle majeure dans le dialogue social national et au sein des différentes instances de concertation paritaires ». Elle souligne toutefois qu’elle attend « désormais d’intégrer la Commission nationale de la négociation collective et le Conseil d’orientation des conditions de travail, conformément aux engagements pris par [Myriam] El Khomri en octobre 2015 ».