appelaient à la mobilisation dans les champs des conventions collectives du 15 mars 1966 et du 31 octobre 1951, le 14 décembre, à l’occasion du congrès de la FEHAP, qui fête ses 80 ans, et le 15 décembre, journée de lancement de l’organisation d’employeurs Nexem, issue de la fusion du Syneas et de la Fegapei. Les syndicats rappellent leurs revendications, dont une augmentation générale des salaires alors que, « dans la CC 66 comme dans la CC 51, les salariés ont perdu 26 % de pouvoir d’achat en 16 ans », souligne Xavier Guillot, secrétaire général de l’Union fédérale de l’action sociale CGT. Ils réclament aussi des moyens budgétaires « permettant aux établissements sanitaires et médico-sociaux d’assurer leur mission de service public, d’investir, d’embaucher et de titulariser » les personnels contractuels. Ils réaffirment leur volonté de défendre et d’améliorer les conventions collectives et demandent la reconnaissance de la pénibilité des métiers. Sur ces points, le projet d’environnement conventionnel devant être prochainement soumis à la négociation par Nexem, texte qui, toutefois, « n’est pas à l’ordre du jour des commissions paritaires du premier trimestre », précise Xavier Guillot, est particulièrement dans leur collimateur. Les organisations syndicales, qui demandent aussi l’abandon de la réingénierie des diplômes du travail social, prévoient une journée d’action début février sur le thème des salaires, et une autre mobilisation plus générale au mois de mars.
Côté cour
En bref – Les fédérations CGT, FO et SUD de la santé et de l’action sociale
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