Le Sénat a récemment mis en place une mission d’information sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France. Composée de 26 membres, elle est présidée par Alain Milon (LR) et Michel Amiel, du groupe du Rassemblement démocratique et social européen, en est le rapporteur. « Si la psychiatrie est souvent le parent pauvre de la médecine, la pédopsychiatrie des mineurs est le parent pauvre de la psychiatrie, dans le secteur public hospitalier comme dans le secteur privé », a déclaré Michel Amiel, le 30 novembre, lors de la réunion constitutive de la mission qui entend donc formuler, d’ici à la fin du mois de mars 2017 – selon les vœux de son rapporteur –, des préconisations concrètes pour lutter contre cet état de fait. Elle va, pour cela, aborder les différentes facettes des troubles du comportement de l’enfant, en s’intéressant à la psychiatrie du tout-petit, notamment au dépistage précoce de l’autisme, mais également à la psychiatrie de l’adolescent, voire du préadolescent, sans oublier les secteurs du social, du médico-social, du sanitaire, de l’éducatif et du judiciaire.
Côté cour
En bref – Psychiatrie des mineurs.
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