L’origine socio-économique et culturelle des familles pèse toujours aussi lourd sur la réussite des élèves français, comme en 2012 ([voir ASH n° 2841 du 10-01-14, page 24]), relève l’enquête internationale PISA 2015 (programme international pour le suivi des acquis des élèves), publiée le 6 décembre (disponible sur www.education.gouv.fr). Cette enquête est menée tous les trois ans depuis 2000, sous l’égide de l’OCDE. En 2015, y ont participé 72 pays. Elle vise à évaluer les performances des élèves de 15 ans dans trois domaines : la compréhension de l’écrit, la culture mathématique et la culture scientifique. Si les élèves français déclarent un niveau socio-économique et culturel globalement dans la moyenne des pays de l’OCDE, la France est néanmoins un des pays où la différence de « scores » entre les élèves issus de milieux très défavorisés et très favorisés est la plus grande. En effet, l’écart est de 118 points contre 88 points pour la moyenne de l’OCDE. Pour comparaison, cet écart est de 103 points en Allemagne, de 95 points aux Pays-Bas, de 94 points en Suède et de 90 points aux Etats-Unis.