Au détour d’une circulaire qui vient de paraître, le ministère de la Justice expose le rôle des « assistants spécialisés » déployés auprès des « magistrats référents terrorisme », identifiés comme interlocuteurs privilégiés au sein de l’institution judiciaire pour ce qui touche à la prévention de la radicalisation. Il leur revient notamment de travailler en réseau « afin de collecter et analyser les informations recueillies par divers partenaires : administration pénitentiaire, protection judiciaire de la jeunesse (notamment les directions territoriales dans lesquelles exercent les référents laïcité et citoyenneté), services de protection de l’enfance, établissements scolaires, milieux associatifs, organismes de médiation, bailleurs sociaux. Ils doivent également, entre autres, contribuer, en lien avec ces magistrats, et « en cas de repérage d’une situation de radicalisation à l’occasion du traitement de dossiers de droit commun par les différents services de la juridiction (parquet, services des affaires familiales, tribunal pour enfants, service de l’application des peines…), à l’alerte des services compétents et à la mise en place éventuelle d’actions de prévention adaptées ».
Veille juridique
En bref – Prévention de la radicalisation
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