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Thesis, une banque des savoirs

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Thesis, une banque des savoirs

Ouverte au public en 2011, la base de données bibliographiques spécialisée Thesis recense des thèses francophones sur le travail social. Elle les classe par domaines, par disciplines et par thèmes traités.

À travers thesis

Nous avons classé ci-dessous les 1 745 thèses en travail social recensées par Thesis, par année et par disciplines (voir la légende ci-dessous).

Sur la page ci-contre, nous avons réalisé un focus sur deux domaines spécifiques : le lien social et le handicap.

Interview « Thesis, c’est aujourd’hui 1 745 thèses »

Véronique Fava-Natali est vice-présidente de l’association Prisme et membre du groupe Thesis.

Comment est née Thesis ?

La voie a été ouverte par les sociologues Michel Chauvière et Jean-Noël Chopart, avec la publication d’un annuaire de la recherche. Puis Elisabeth Dugué a recensé les thèses parues entre 1996 et 1999. Le CERTS [Centre européen de ressources pour la recherche en travail social] a ensuite pris le relais au niveau européen, mais de façon trop peu structurée. Au début des années 2000, il a fait appel à Prisme, dont je suis la vice-présidente, qui est un réseau national de professionnels de la documentation du secteur des sciences sociales et de l’action sociale. Prisme a noué un partenariat avec le CNAM [Conservatoire national des arts et métiers] au sein du Centre de documentation sur la formation et le travail, qui a abouti au développement d’une base de données bibliographiques spécialisée.

Qu’est-ce qui a motivé sa création ?

En France, malgré l’éxistence au CNAM d’une chaire qui lui est consacrée, le travail social n’est pas une discipline universitaire. Les thèses le concernant ne sont donc pas aisément identifiables dans les bases de données universitaires. Nous souhaitions constituer un corpus spécifique de thèses destiné aux acteurs du travail social et de l’intervention sociale. Thesis est une base de données qui recense les thèses francophones intéressant le travail social. Elle peut donner accès au texte intégral de la thèse en version électronique, si l’auteur a donné son autorisation. Elle est destinée aux professionnels du travail social, aux formateurs, aux universitaires, aux chercheurs, aux étudiants et aux institutions concernées par l’action sociale. Nous nous inscrivons dans la dynamique de rapprochement entre le monde universitaire et les professionnels qui produisent des connaissances. L’un de nos objectifs est aussi de réaliser des analyses du corpus des thèses, comme nous l’avons fait pour ces pages des ASH, afin de suivre l’évolution des thèmes de recherche.

Qui pilote Thesis ?

Notre équipe est pluridisciplinaire. Elle comprend des professionnels de l’information-documentation, mais aussi des chercheurs du LISE [Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique, lié au CNAM]. Actuellement, nous sommes cinq, une équipe volontairement resserrée pour des raisons d’efficacité.

Comment sélectionnez-vous les thèses ?

Il s’agit uniquement de thèses référencées par le SUDOC, le Système universitaire de documentation. Nous ne prenons pas en compte les mémoires de master, par exemple. Nous nous référons à 14 disciplines universitaires, telles que la psychologie, la sociologie, l’économie ou les sciences de l’éducation, reconnues par le Conseil national des universités.

Actuellement, combien de thèses recensez-vous ?

Thesis, c’est aujourd’hui 1 745 thèses, soutenues entre 2000 et 2010. Nous avons ouvert le portail de Thesis(1) seulement en 2011, car le travail préparatoire nous a pris plusieurs années. En effet, de 2000 à 2005, nous avons sélectionné 776 thèses sur un total de plus de 12 000 étudiées.

Propos recueillis par Jérôme Vachon

Sous l’œil de l’IGAS

L’IGAS (inspection générale des affaires sociales) assure une mission « de contrôle et d’évaluation de la mise en œuvre des politiques publiques de la sécurité sociale et de la prévoyance sociale, de la protection sanitaire et sociale, du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle ». L’action sociale ne figure pas expressément dans cette liste, mais elle est incluse dans les autres politiques.

L’IGAS produit plusieurs types de rapports :

• le rapport général présenté chaque année au Parlement, au gouvernement et au président de la République ;

• des rapports établis sur une mission ou un organisme particuliers ;

• des rapports effectués sur les campagnes d’appels de fonds organisées auprès du public par les organismes à but non lucratif.

En moyenne, 70 % des missions sont lancées par les ministres et 15 à 20 % par l’IGAS, dans le cadre d’un programme d’activité élaboré en fonction des risques et des besoins identifiés. Entre 150 et 200 missions sont réalisées par an, chacune durant de un à cinq mois. En 2014, celles portant sur la cohésion sociale ont représenté 13 % du total.

Au fil des ans, l’IGAS n’a consacré que peu de rapports au travail social proprement dit :

• en 1995, « Évaluation du dispositif de formation des travailleurs sociaux » ;

• en 2005, « L’intervention sociale, un travail de proximité », rapport annuel pour lequel quatre documents préparatoires ont été nécessaires :

– « Suivi, contrôle et évaluation du travail social et de l’intervention sociale »,

– « Mission “Quelle intervention sociale pour ceux qui ne demandent rien ?” »,

– « Intervention sociale de proximité et territoires »,

– « Le travail social auprès des jeunes en difficulté dans leur environnement ».

Notes

(1) http://thesis.cnam.fr:8080/Main.htm.

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