Constatant, dans une étude publiée le 8 novembre, réalisée pour le Centre Hubertine-Auclert, observatoire régional des violences, que les femmes de 18 à 25 ans victimes de violences conjugales en Ile-de-France sont sous-représentées parmi celles qui font appel à la plate-forme nationale d’écoute 3919, la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) recommande « de renforcer les campagnes de communication à destination des jeunes femmes mais aussi les actions de prévention des violences sexistes auprès du public jeune ». Elle invite aussi à « développer les moyens spécifiques mis à disposition de ce public, en particulier pour l’hébergement et [pour] leur accompagnement vers la sortie de la violence et l’autonomie ». Selon ce rapport, les 18-25 ans représentaient seulement 11 % (soit 320 appels) des 2 844 Franciliennes victimes de violences conjugales ayant appelé ce numéro en 2014 (sur un total de 12 047 femmes au niveau national, dont 10 % de 18-25 ans). Pourtant, « dans toutes les enquêtes de victimation, les femmes jeunes déclarent davantage de violences de tout type », s’étonne l’organisation.
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