Afin de favoriser la participation citoyenne à l’élaboration et au suivi des politiques de solidarité – axe majeur du plan d’action en faveur du travail social et du développement social(1) –, le ministère des Affaires sociales et de la Santé a diffusé un « kit de la participation citoyenne » à destination des acteurs qui souhaitent mettre en place cette démarche au sein de leur organisation(2). Ce kit, explique-t-il sur son site Internet, comprend « 12 fiches opérationnelles illustrées avec des exemples d’outils et de pratiques inspirantes » (réaliser un état des lieux de l’existant, structurer et coordonner la démarche, identifier et mobiliser les participants, animer une réunion de participation…). Pour la secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre l’exclusion, qui s’exprimait lors la journée d’échange sur les méthodes et les outils de la participation citoyenne aux politiques de solidarité du 27 octobre dernier, ce kit « doit encore être amélioré pour devenir un instrument vivant, c’est-à-dire qui donne envie, qui montre ce qui est possible, ce qui fonctionne… Il faudra donc l’enrichir de témoignages, d’exemples concrets, de bonnes pratiques. Et il faudra l’évaluer et en débattre », notamment lors de ce type de journée qu’elle souhaite voir de nouveau organisé « dans les semaines et mois qui viennent et ce, dans toute la France ».
Lors de cette même journée, Ségolène Neuville a également annoncé que la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) allait mettre en place – « début 2017 », ont indiqué ses services aux ASH – « un groupe permanent de personnes accompagnées, qui seront associées à la réflexion sur [son] programme annuel de travail ainsi qu’aux travaux d’études et d’évaluation des dispositifs [qu’elle pilote] ». Une initiative « qui va dans le bon sens et dont devraient s’inspirer d’autres administrations », a souligné la secrétaire d’Etat, rappelant que l’objectif est « d’intégrer le principe de la participation dans le fonctionnement même des administrations » afin de « faire évoluer les habitudes » et d’apprendre aux citoyens « à intégrer la culture du compromis ». Concrètement, a encore précisé la DGCS aux ASH, la mise en œuvre de cette proposition devrait s’appuyer sur les instances de participation que sont le huitième collège du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale(3) ainsi que les tout nouveaux conseils national et régionaux des personnes accueillies et accompagnées dans le secteur de l’hébergement(4).
(2) Kit disponible sur