Dans le cadre de la prise en charge des mineurs et des jeunes majeurs par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), certains professionnels peuvent être confrontés à une problématique d’emprise mentale, qui peut survenir dans des situations de rupture, dans un contexte de dérive sectaire ou de radicalisation. Mais l’emprise mentale est parfois « difficile à identifier », ce qui « nécessite un éclairage des professionnels de la PJJ ». Aussi l’administration centrale a-t-elle récemment publié un « document qui vise à présenter des supports théoriques et méthodologiques aux professionnels liés à l’emprise mentale et de l’élargir à celui de la radicalisation violente pour leur permettre de prendre en compte cette dimension dans les prises en charge ». Un document qui s’attache aussi à « donner des repères et des pistes de réflexions aux professionnels, qu’ils interviennent dans un cadre pénal ou civil ». Sans être exhaustif, ce document passe donc en revue les éléments de définition de l’emprise mentale, les modalités d’un travail efficient en vue de prévenir ce phénomène et les clés pour le repérer. Il formule aussi des propositions en termes d’action éducative pour l’accompagnement d’un jeune sous emprise.
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