Le cabinet KPMG a dévoilé, le 18 octobre, les résultats d’une étude sur la pertinence économique des entreprises adaptées (EA) au regard des aides qu’elles perçoivent de l’Etat et des collectivités. Celle-ci se fonde sur des calculs réalisés à partir de huit profils de personnes handicapées, quatre en situation d’emploi représentatifs de travailleurs d’EA avec des niveaux de rémunération différents, et quatre en situation de non-emploi, en fonction de leur allocation (AAH, ARE, ASS, RSA). Le premier objectif de l’étude a été de « déterminer à partir de quel niveau de salaire l’Etat, et les collectivités de manière générale, reviennent sur leurs investissements », indique KPMG. Il a pour cela comparé les dépenses engagées par la collectivité pour un travailleur handicapé aux recettes que ce dernier apporte en retour. Et a conclu que « le retour sur investissement qui en résulte devient positif lorsque le salarié perçoit une rémunération égale au SMIC + 0,3 % ». Le deuxième objectif a consisté à estimer « le gain social » lorsqu’un travailleur handicapé accède à un emploi en entreprise adaptée en évaluant les coûts directs générés par une situation de non-emploi avant de les comparer au retour sur investissement moyen de salariés en EA. « En cas de retour à l’emploi, le gain social théorique pour la collectivité se situe en moyenne à 11 329 € par travailleur handicapé », chiffre KPMG. Un montant qui « démontre l’intérêt économique pour l’Etat et les collectivités de maximiser l’emploi en EA ».
Côté terrain
En bref – Entreprises adaptées.
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