Les logiques d’action des entreprises par rapport à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) sont « rarement proactives », selon une étude de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) menée auprès de 18 établissements. Percevant l’OETH « avant tout comme une contrainte légale, certains établissements n’imaginent pas y répondre autrement qu’en payant une contribution à l’Agefiph ». Et ceux qui mettent en place des stratégies volontaristes visant à travailler sur le long terme à l’insertion des travailleurs handicapés restent « marginaux ». Toutefois, relève l’étude, l’existence d’un accord sur l’emploi des personnes handicapées semble faciliter le déploiement de moyens et une organisation dédiés. D’une manière générale, la législation sur l’OETH « n’est pas connue finement et la réponse des établissements se limite le plus souvent à remplir leur « quota obligatoire », conclut la DARES.
Côté cour
En bref – OETH.
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