Dans un autre courrier, également daté du 27 septembre, mais cette fois à destination de la ministre de l’Education nationale, le Comité d’entente fait part de ses inquiétudes, confirmées au lendemain de la rentrée, sur la mise en œuvre de la circulaire du 21 août 2015 relative aux dispositifs d’inclusion scolaire (ULIS). « Nos organisations ont été saisies par des familles qui font des constats alarmants, écrivent les représentants du comité à Najat Vallaud-Belkacem. Dans de trop nombreux départements, la circulaire est interprétée de manière restrictive, tant par les services départementaux de l’Education nationale que par les CDAPH [commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées] ». Le courrier évoque ainsi des « orientations non souhaitées par les familles », des déscolarisations « totales ou partielles », l’absence d’accompagnement ou encore la question « récurrente » d’un « prétendu niveau scolaire pour intégrer le dispositif ULIS », pourtant conçu pour les enfants dont les « acquis sont très réduits ». Autant de « dérives » inacceptables, s’indignent les membres du Comité d’entente, qui appellent la ministre à donner « des instructions précises à [ses] services pour que les termes et l’esprit de cette circulaire si importante soient respectés pour avancer vers une école accessible à tous ».
Côté terrain
En bref – ULIS.
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