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Plaidoyer pour une meilleure protection des prestataires de services à la personne logés à domicile

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Le Comité économique et social européen (CESE) plaide pour un meilleur encadrement des prestataires de services à la personne qui sont logés au domicile de la personne âgée ou handicapée à laquelle ils viennent en aide. Dans un avis adopté le 21 septembre(1), il exhorte ainsi les décideurs politiques à reconnaître pleinement leur contribution aux soins de longue durée et à les traiter de la même manière que les autres prestataires de soins.

Le document déplore le peu de droits dont bénéficient ces travailleurs qui jouent pourtant un rôle incontournable dans une société européenne vieillissante. Il appelle, dans un premier temps, à l’élaboration d’une définition commune de la profession de « prestataire de services à la personne logé à domicile » en Europe, qui couvrirait les formes de travail dans lesquelles les travailleurs (salariés ou indépendants) résident dans des domiciles privés, où leur activité principale consiste notamment à prodiguer des services à des personnes âgées ou handicapées. Le comité est d’avis que ces travailleurs devraient être rattachés au secteur des services de longue durée à la personne et bénéficier des mêmes droits que les autres prestataires de soins, que ce soit en matière de rémunération, de temps de travail, de protection de la santé et de la sécurité, de sécurité sociale ou de droit à la liberté d’association.

Le CESE appelle ensuite à mieux appréhender cette profession, via notamment le recensement du nombre de travailleurs concernés, de leur statut migratoire et de leurs conditions de travail et de vie, ainsi que de leur contribution effective et potentielle aux économies européennes. Selon le comité, « il convient d’agir de manière résolue pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur des services de longue durée à la personne en Europe, en garantissant des conditions de travail et de rémunération décentes, en inversant la tendance au sous-investissement, en assurant le respect des principes de la libre circulation, en éliminant les entraves qui empêchent ces travailleurs d’exercer leurs droits et en créant des passerelles à l’intention des migrants pour qu’ils aient accès à un emploi régulier ».

Le Comité économique et social européen devrait organiser une conférence sur cette thématique au cours de la seconde moitié de 2017, afin de discuter d’initiatives concrètes en vue de réglementer le secteur de manière appropriée.

Notes

(1) Avis disp. sur goo.gl/vKPcOS.

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