Dans le prolongement de la convention multipartite conclue le 5 juillet dernier entre l’Etat et les acteurs de l’adaptation du logement(1), la caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) et l’Union sociale pour l’habitat (USH) ont signé, fin septembre, une convention triennale (2016-2018) « formalisant leur partenariat autour de l’adaptation des logements et de l’accompagnement des locataires retraités du parc social », et visant à mobiliser les bailleurs sociaux pour permettre aux personnes de « bien vieillir à domicile »(2). De fait, « le vieillissement est une réalité à laquelle le secteur du logement social est confronté puisque, sur 4,7 millions de logements sociaux, 30,4 % des locataires HLM (titulaires d’un bail) sont aujourd’hui âgés de plus de 60 ans », et ce constat est appelé à se développer dans les années à venir, soulignent les deux partenaires dans un communiqué commun.
L’objectif de la convention est, selon ses propres termes, d’inciter les organismes HLM à prendre en compte le vieillissement « dans tous les registres de la gestion locative et de la gestion du patrimoine : faciliter l’adaptation des logements et constituer une offre adaptée, identifier les logements accessibles afin de permettre leur attribution aux personnes en perte d’autonomie, faciliter également les mutations de logement pour permettre l’installation des personnes âgées dans un logement mieux adapté à leur perte d’autonomie ou plus proche de leurs aidants, sensibiliser et former les gardiens au repérage des situations d’isolement et de fragilité et participer à des actions coopératives en matière de lien social ou d’installation de services de proximité ». Dans ce cadre, « l’offre de service de la CNAV en faveur de la prévention de la perte d’autonomie des retraités âgés et, plus particulièrement, les aides à l’adaptation de l’habitat et du cadre de vie que proposent les caisses de retraite – ateliers et actions collectives sur l’adaptation du logement à l’avancée en âge, aide financière à l’aménagement des logements et des parties communes, prêts à taux zéro et subventions pour la construction/réhabilitation de lieux de vie collectifs – sont autant de leviers que les bailleurs sociaux peuvent mobiliser pour faciliter l’adaptation de leur parc au vieillissement de leurs locataires âgés », explique le communiqué.
(1) Convention disp. sur