dans un même item revient à faire l’amalgame entre handicap psychique et handicap mental, dénonce l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) à propos d’une récente étude de la DREES sur l’offre d’accueil des personnes handicapées dans les établissements et services médico-sociaux (voir ASH n° 2976 du 23-09-16, page 9). Alors que ce rapport « différencie parfaitement les déficiences motrices, sensorielles, de personnes cérébro-lésées, autistes et personnes handicapées vieillissantes », il indique que « 70 % des places des établissements et services sont agréées pour accompagner les personnes présentant une déficience intellectuelle ou psychique », sans distinguer l’une de l’autre. « Or, dans la grande majorité des cas, les établissements ne sont pas agréés pour les deux handicaps », souligne l’Unafam, pour qui la présentation de la DREES « constitue une remise en question forte de la reconnaissance du handicap psychique ». L’union a d’ailleurs interpellé l’Etat à ce sujet le 21 septembre, lors de la réunion de lancement de la concertation portant sur le handicap psychique organisée par le ministère de la Santé. Après avoir rappelé les spécificités du handicap psychique, l’organisation insiste sur le fait que les personnes concernées ont besoin d’un « accompagnement spécifique et dans la durée ».
Côté terrain
En bref – Agglomérer la « déficience intellectuelle et psychique »
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