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L’Etablissement pour l’insertion dans l’emploi ouvrira deux nouveaux centres en 2017

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Avec la création de deux nouveaux centres à Nîmes et à Toulouse de 150 places chacun, la capacité d’accueil de l’Etablissement pour l’insertion dans l’emploi (Epide) – nouvelle appellation de l’Etablissement public d’insertion de la défense – devrait atteindre 2 955 places au premier trimestre 2017, selon son dernier bilan d’activité rendu public le 15 septembre(1). Au début 2015, le président de la République avait annoncé une augmentation de 25 % de son offre d’accompagnement(2). « Au total, 325 places ont été créées en 2015 pour atteindre 2 410 places réparties dans les 18 centres. En juin 2016, […] l’établissement offr [ait] 2 655 places. »

Cette structure, créée il y a dix ans, vise à aider des jeunes désocialisés à retrouver un projet professionnel sous statut civil et à former au total près de 30 000 « citoyens responsables », selon le rapport. L’Epide, rappelle-t-il, « s’adresse aux jeunes les plus éloignés de l’emploi. Leur niveau de formation est faible. Ils cumulent différentes difficultés sociales et sanitaires. Ils méconnaissent le marché de l’emploi et le monde de l’entreprise. Ils sont, enfin, plus susceptibles d’être victimes de discriminations. » En 2015, 3 300 jeunes ont ainsi été pris en charge dans un parcours de huit mois qui s’appuie sur quatre piliers : insertion professionnelle, formation générale, accompagnement sanitaire et social et éducation à la citoyenneté. Et 33 % proviennent des quartiers prioritaires de la politique de la ville. A l’issue du parcours, plus de 50 % sont insérés en emploi ou dans une formation qualifiante.

En juin 2015, l’établissement a signé un contrat d’objectifs et de performance 2015-2017 avec ses tutelles, les ministères chargés de l’emploi et de la ville, pour améliorer ses résultats d’insertion et la qualité de son offre de service, et assurer le retour à un équilibre économique pérenne. Sur le plan financier, ses ressources s’élevaient à 80,6 millions d’euros en 2015, provenant essentiellement du ministère du Travail (45 millions d’euros), du ministère de la Ville (23,6 millions) et du Fonds social européen (9 millions). Le coût de la place « est en baisse sur l’exercice 2016. Il s’élève à 36 200 € pour l’année 2015 (37 700 € en 2014). En regard de la durée moyenne du parcours “Epide” (huit mois), une place installée bénéficie à plusieurs jeunes dans l’année », précise le rapport.

Notes

(1) Bilan d’activité 2015 – Disponible sur www.epide.fr.

(2) Voir ASH n° 2908 du 1-05-15, p. 8.

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