Le jour où l’OCDE publiait son rapport annuel sur l’éducation (voir ci-contre), le Centre d’études et de recherches sur les qualifications et la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’Education nationale mettaient en ligne, sur www.cereq.fr, l’édition 2016 de leur Atlas des risques sociaux d’échec scolaire, élaboré à partir de statistiques remontant à 2011 et enrichi de données inédites sur l’outre-mer. L’ambition de cet ouvrage, « de par son approche territoriale », est d’apporter « un éclairage original sur la situation de chaque académie ». Il « analyse et cartographie, à l’échelon cantonal, les facteurs plus ou moins propices à la réussite scolaire et les difficultés qui peuvent conduire à l’abandon précoce des études ». Et, pour tenir compte des « disparités internes en matière de risques sociaux et de décrochage scolaire, des indicateurs de contextes territoriaux combinent sept variables susceptibles d’agir sur l’échec scolaire et l’orientation des élèves : le niveau de revenu des ménages, le chômage et la précarité en emploi, le niveau de diplôme des parents, le fait de vivre dans une famille monoparentale, le nombre d’enfants et les conditions de logement ».