Tenir compte de « l’accablement [des victimes] face aux démarches lentes et laborieuses [d’indemnisation], aux décisions de prise en charge incompréhensibles voire arbitraires ». Telle est la volonté de François Hollande affichée lors de l’hommage associatif aux victimes de terrorisme, le 19 septembre. En charge de l’indemnisation des victimes, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions – « créé il y a 20 ans et dont on voit bien qu’il ne peut rester en l’Etat », reconnaît le président de la République – verra donc ses règles de fonctionnement réformées. Ses ressources seront aussi « revues en conséquence et l’Etat s’en portera garant dans la durée », a-t-il assuré, prônant par ailleurs un « véritable service public de l’aide aux victimes pour les protéger dans leur parcours de reconstruction ».
Côté cour
En bref – Aide aux victimes.
Article réservé aux abonnés