« Combien gagnez-vous ? » Banale dans les pays anglo-saxons, cette question est compliquée pour le salarié français et « ne recevra peut-être pas une réponse fiable », écrit Jean-François de Martel, trésorier, entre autres, d’une importante association médico-sociale. « En effet, précise-t-il, même quand il est sincère, l’interlocuteur a de bonnes chances de se tromper, tant il y a de manières de mesurer son salaire – salaire de base, primes, avec ou sans les cotisations sociales, avantages en nature et allégements de charges, salaire différé (intéressement, épargne salariale…). » Le premier chapitre permet d’y voir plus clair, en détaillant les caractéristiques des salaires en lien avec les qualifications et le temps de travail. Par ailleurs, cet ouvrage – qui s’adresse aux directeurs, chefs de service, DRH, directeurs financiers, contrôleurs de gestion – propose une méthodologie d’analyse, de contrôle et de prévision des charges globales de personnel, en distinguant les salaires, les facteurs de variation de la masse salariale, les formes non salariales de la main-d’œuvre (intérim, sous-traitance, détachement) et les autres dépenses de personnel. En outre, une boîte à outils rassemble les informations techniques nécessaires pour organiser commodément, dans la fonction publique comme dans le secteur privé, les données issues des fichiers de paie et de gestion du personnel.
Ni recueil de bonnes pratiques ni manuel de conduite de la négociation salariale, ce livre est une sorte de grammaire destinée à permettre à toutes les parties chargées de la négociation salariale, puis du contrôle de son exécution, de parler le même langage.