Selon son rapport d’activité 2015 (disponible sur www.fiva.fr), le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) a eu à traiter l’an dernier 20 329 demandes d’indemnisation – dont 4 400 nouvelles demandes –, confirmant ainsi la tendance à la hausse observée depuis 2013. Le nombre d’offres faites par le FIVA s’élevait à 20 674 (+ 2,5 %), « soit le plus haut niveau atteint par le fonds depuis sa création », souligne le rapport : 8 200 ont été faites aux victimes directes (– 0,2 %) et 12 488 aux ayants droit (+ 4,4 %). Le délai moyen de présentation des offres continue de s’améliorer : il a diminué de deux mois, pour s’établir à cinq mois. Quant au délai moyen de paiement, il a été plutôt stable l’année dernière : il était de un mois et une semaine pour les victimes atteintes de pathologies graves (contre un mois avant), de un mois pour celles qui sont atteintes de maladies bénignes (au lieu de trois semaines) et de un mois et trois semaines pour les ayants droit (sans changement). Enfin, « malgré un léger rebond » du nombre de décisions du FIVA contestées devant les tribunaux (+ 57 recours en 2015), « la tendance à la baisse observée depuis 2010 n’est pas infirmée », estime le fonds. Finalement, les dépenses d’indemnisation se sont élevées à 438,4 millions d’euros en 2015 (contre 427,8 millions en 2014), soit un total de 4,860 milliards d’euros depuis sa création.