Recevoir la newsletter

Unités d’enseignement en maternelle : une formule qui marche

Article réservé aux abonnés

Les unités d’enseignement en maternelle accueillent des enfants avec autisme qui n’auraient pas pu être scolarisés autrement. Au cœur de leur fonctionnement : une collaboration étroite entre l’Education nationale et le secteur médico-social. Le dispositif, qui vient d’être doté d’un nouveau cahier des charges, va se développer plus vite que prévu : 110 unités sont planifiées pour 2017.

« C’est un très bon dispositif plébiscité par les professionnels et les familles », observe Sophie Cluzel, présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph). « Il se révèle efficace, les familles sont dans l’ensemble satisfaites », confirme Danièle Langloys, présidente d’Autisme France. « Les résultats sont très encourageants, c’est un bel outil », renchérit Christine Meignein, présidente de Sésame Autisme. L’objet d’un tel consensus ? Les unités d’enseignement en maternelle (UEM), créées en 2014 dans le cadre du plan « autisme » 2013-2017. Ces classes, qui sont rattachées à une structure médico-sociale accueillent sept enfants avec autisme ou autres troubles envahissants du développement (TED) dans le cadre d’une complémentarité des interventions scolaire et médico-sociale. Leurs spécificités ? L’implantation en école maternelle ordinaire, la prise en charge précoce – les enfants ont de 3 à 6 ans – et le partenariat étroit entre l’Education nationale et le secteur médico-social.

Devenir élève

Conçue pour des enfants non scolarisables, même avec l’aide d’un accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH), cette modalité de scolarisation, pilotée par la direction générale de l’enseignement scolaire et la direction générale de la cohésion sociale, s’inscrit dans le cadre de l’inclusion scolaire prônée par la loi « handicap » de 2005. « Le dispositif vise avant tout l’accès à la scolarisation. C’est une transition vers le milieu ordinaire », explique Valérie Toutin-Lasri, cheffe de projet du plan « autisme » au secrétariat général du comité interministériel du handicap. « Il s’agit de faire en sorte que ces jeunes autistes deviennent des élèves », poursuit Catherine Bintz, directrice de l’institut médico-éducatif (IME) Le Tremplin auquel est rattachée l’UEM de l’école Ariane-Icare à Strasbourg. « Ceux qui se stabilisent peuvent d’ailleurs bénéficier rapidement de temps d’inclusion dans une classe classique, estime, pour sa part, Danièle Langloys. C’est une bonne préparation pour accéder ensuite à un statut d’élève ordinaire. » Pour y parvenir, ces enfants qui souffrent d’un autisme sévère (absence de communication, troubles importants du comportement…) bénéficient d’un accompagnement intensif personnalisé, global et coordonné(1), financé à hauteur de 40 000 € la place.

Cette prise en charge renforcée n’a rien à voir avec le suivi ponctuel et éclaté en hôpital de jour et/ou par des professionnels libéraux, ce qui était jusque-là le lot de la plupart de ces enfants : l’unité d’enseignement en maternelle centralise toutes les interventions à l’école, ce qui simplifie l’organisation des familles. En outre, les enfants sont accompagnés au quotidien pendant un temps équivalant aux élèves de l’école. « Si l’on prend en compte le temps périscolaire [cantine, récréation…], les enfants passent 29 heures dans l’école chaque semaine », observe Jean-Baptiste Debray, chef de service au centre régional, d’éducation et de services pour l’autisme en Midi-Pyrénées (Ceresa), qui gère une UEM au sein de l’école Les Crayons de couleurs à Tournefeuille (Haute-Garonne). « Cette continuité permet aux professionnels d’avoir une vision globale de la vie quotidienne des enfants et nourrit la prise en charge éducative : les intervenants peuvent mesurer directement les effets de leurs actions et s’enrichir les uns et les autres », souligne Vanessa Rilly-Dorschner, orthophoniste et superviseure à l’UEM de l’école La Moineaudière à Metz-Magny, elle-même rattachée au service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) L’Oiseau bleu de Saint-Avold (Moselle). Par ailleurs, le taux d’encadrement – 0,7 équivalent temps plein par élève au minimum pendant les temps de classe – permet d’alterner avec souplesse les temps collectifs et le suivi individuel.

Autre atout : la pluridisciplinarité de l’équipe. Constituée d’un enseignant spécialisé(2), d’un psychologue et de professionnels médico-sociaux et paramédicaux, elle permet des progrès sur les fronts de la rééducation et de l’apprentissage grâce à une étroite collaboration entre le secteur médico-social et l’Education nationale. La convention constitutive de l’unité d’enseignement est d’ailleurs signée par le gestionnaire de la structure médico-sociale à laquelle est rattachée l’unité d’enseignement (en général, un Sessad ou un IME), l’inspection d’académie et l’agence régionale de santé (ARS). « C’est un partenariat très fructueux dans la mesure où ces enfants ne peuvent entrer dans l’apprentissage directement et ont besoin d’un étayage éducatif », estime Danièle Langloys. « Cela permet de travailler à la fois sur les prérequis scolaires – rester assis, répondre à son nom… – et sur l’autonomie, les interactions sociales et le développement psychomoteur », précise Fabien Delmas, directeur du site Hérault de Sésame Autisme Languedoc-Roussillon, qui gère le Sessad L’Ombrelle auquel est rattachée l’unité d’enseignement en maternelle de l’école Jean-Moulin à Mauguio-Carnon (Hérault).

Porosité positive

« Alors que l’Education nationale et le médico-social fonctionnaient jusque-là de façon étanche, les unités d’enseignement en maternelle ont l’intérêt de construire une réponse concertée qui mobilise l’intelligence collective et va dans le sens d’une professionnalisation croisée », pointe Eric Louvois. Selon cet inspecteur de l’Education nationale chargé de l’adaptation scolaire et de la scolarisation des élèves handicapés de l’académie de Montpellier, la dynamique partenariale créée autour de l’UEM de Mauguio-Carnon est exemplaire : « Au-delà du pilotage concerté entre le Sessad, l’Education nationale et l’ARS dans le cadre d’un dialogue élargi aussi au centre ressources autisme Languedoc-Roussillon et à la maison départementale des personnes handicapées, la réussite tient aussi à la bonne volonté de l’école et de la municipalité. » Cette dernière a, en effet, apporté un soutien dès le départ : « Nous sommes de longue date attentifs à la problématique du handicap et nous accueillions déjà une ULIS [unité localisée pour l’inclusion scolaire] à l’école élémentaire. Aussi, lorsque l’opportunité de cette unité maternelle s’est présentée, nous avons tout de suite accepté, explique Sophie Crampagne, adjointe aux affaires scolaires de Mauguio-Carnon. Nous essayons d’être des facilitateurs : outre la mise à disposition de locaux adaptés dans l’école et de moyens matériels pour le fonctionnement, nous veillons, en collaboration avec le CCAS [centre communal d’action sociale], à ce que les familles dont un enfant est scolarisé en UEM soient accompagnées pour l’accès au logement dans notre commune. »

Mais l’alchimie ne se fait pas toujours aussi facilement. La différence de culture entre l’Education nationale et le secteur médico-social reste un point d’achoppement, comme l’explique Patrick Varraso, directeur du Sessad L’Oiseau bleu : « L’enseignant s’appuie sur un livret préétabli de compétences que le mineur doit acquérir, alors que les professionnels médico-sociaux s’appuient sur les potentialités et les difficultés de chaque enfant pour construire leur projet et créer des outils adaptés. Nous avons les mêmes objectifs, mais nous ne prenons pas le même chemin. » « C’est un vrai défi pour les enseignants de travailler sous le regard d’une équipe médico-sociale, cela suppose d’apprendre à collaborer pour aller dans la même direction. Cela ne peut pas se faire en quelques mois », confirme Christine Meignien.

Aussi, pour rapprocher les cultures avant l’ouverture de l’unité, une formation de dix jours commune aux professionnels médico-sociaux et aux enseignants est prévue. « Il s’agit de donner à tous un socle commun de connaissances », explique Danièle Langloys. Cette formation est toutefois rarement suivie par l’ensemble des enseignants de l’école. Ils n’ont souvent qu’une simple sensibilisation dispensée par l’équipe médico-sociale de l’unité d’enseignement. Ce qui ne facilite pas les temps de décloisonnement en classe ordinaire censés être mis en place progressivement en fonction des possibilités des enfants.

Cela n’empêche pas la réussite du dispositif (voir page 29). Au vu des premiers bilans, le gouvernement a d’ailleurs décidé d’accélérer son déploiement. Lors du bilan d’étape du troisième plan « autisme », en avril dernier(3), la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Ségolène Neuville, a confirmé la création de 110 unités (soit 770 places) qui devront être installées d’ici à juin 2017. Soit plus que le plan « autisme », qui ne prévoyait que 100 nouvelles unités avec l’objectif d’une unité par département.

Toujours des imprécisions

Malgré le satisfecit et bien que certains ajustements aient été prévus par le nouveau cahier des charges publié en juin dernier(4), des imprécisions subsistent. En particulier au sujet du profil des bénéficiaires. Le cahier des charges évoque des enfants avec autisme sévère qui ne pourraient être scolarisés. Les mineurs qui peuvent bénéficier d’une scolarisation ordinaire avec un AESH, mais seulement quelques heures par semaine, sont-ils inclus ? Et ceux qui ont des handicaps associés ? Sans compter que le diagnostic et l’évaluation nécessaires à l’orientation vers ce dispositif restent difficiles à cet âge précoce, rappelle Christine Meignein.

Autre réserve : le manque de temps consacré à la concertation. Pour sortir de la démarche militante des premiers intervenants des unités d’enseignement en maternelle, « dont l’engagement personnel va bien au-delà de leur obligation professionnelle », il serait bon de « réfléchir à un cadre de travail qui intègre formellement les temps de concertation », estime Eric Louvois. Des précisions sur le statut de l’enfant sont également attendues : « Pour l’instant, il est parfois considéré comme élève, parfois comme usager de la structure médico-sociale, constate Jean-Baptiste Debray. Cela n’est pas anodin : l’inscription à l’école serait un pas symbolique important qui pourrait faciliter la mise en place de temps de travail en commun entre les enseignants et l’équipe médico-sociale et favoriser l’inclusion vers les classes ordinaires. »

Quel sera en outre « l’après » -UEM ? « Nous n’avons pas assez de recul pour savoir si cet accompagnement renforcé va perdurer dans les classes élémentaires, que ce soit sous la forme d’unités d’enseignement externalisées, dans le cadre des ULIS, voire sous la forme d’une scolarisation ordinaire avec un auxiliaire de vie scolaire, il faut rester vigilant », pointe Sophie Cluzel. Même inquiétude pour Christine Meignien : « Que fait-on après la maternelle ? Nous souhaitons la création de dispositifs similaires à l’école élémentaire et le développement des unités d’enseignement externalisées va dans le bon sens[5]. Néanmoins, il ne faudrait pas que cela entraîne la disparition des enseignants spécialisés qui exercent dans les établissements médico-sociaux… »

Il faudra attendre les résultats de l’évaluation du dispositif pour juger de sa pertinence et repérer les points de blocage. Or le chantier n’a démarré qu’en juin dernier avec l’installation d’un groupe de travail(6), qui a défini une méthodologie. « Nous sommes au tout début du processus d’évaluation et de l’identification des bonnes pratiques, avec l’objectif de les diffuser et de consolider les références communes », reconnaît Valérie Toutin-Lasri, qui coordonne cette commission. Il serait bon, souligne-t-elle néanmoins, de « disposer des premiers éléments pour l’évaluation en 2017 du troisième plan “autisme” dans la perspective de l’élaboration du quatrième programme ». Sophie Cluzel estime néanmoins que les unités d’enseignement en maternelle pourraient d’ores et déjà « servir de leviers pour mettre en place un accompagnement similaire pour des enfants en situation de handicap autre que l’autisme. L’aide humaine coûtera en effet toujours moins cher sur le long terme que les établissements médico-sociaux ».

Une création dans l’urgence

Les acteurs qui ont participé à la création des 30 premières unités d’enseignement en maternelle (UEM) en septembre 2014 n’ont pas eu le temps de chômer. Après la publication du cahier des charges, en février 2014, ils n’ont eu que quelques mois pour organiser l’ouverture des premières unités prévue pour la rentrée scolaire suivante. Trop longue, la procédure d’appel à projets a en général été délaissée au profit de l’extension d’agrément, ce qui explique que seules des structures médico-sociales déjà en place ont été éligibles pour porter le nouveau dispositif. Les agences régionales de santé ont sollicité les plus expérimentées, à l’instar de l’institut médico-éducatif (IME) Le Tremplin, géré par l’AAPEI (Association de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) de Strasbourg, qui accueillaient déjà des enfants autistes et avait l’expérience d’unités d’enseignement externalisées. « Avec le recul, nous avons manqué de temps pour bien ficeler le projet. Néanmoins, il y avait une forte demande des familles, il fallait le faire », estime Catherine Bintz, directrice de l’IME. Même sentiment d’urgence pour le service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) ACCES à Toulouse, géré par le centre régional d’éducation et de services pour l’autisme en Midi-Pyrénées : repéré pour son habitude de travail avec l’Education nationale et son expertise en matière de dépistage et de prise en charge précoce des enfants autistes, le Sessad a consacré le mois de septembre 2014 à l’achat de matériel, à la mise en place et à la formation de l’équipe et n’a accueilli les premiers enfants dans l’UEM implantée à Tournefeuille (Haute-Garonne) qu’en octobre – l’effectif complet n’a été atteint qu’en janvier 2015.

Le pilotage par l’enseignant spécialisé divise

Selon le cahier des charges des unités d’enseignement en maternelle (UEM), c’est l’enseignant spécialisé mis à disposition par l’Education nationale qui pilote l’unité et assure la cohérence des différentes interventions. Le principe divise. Certains y sont favorables, comme Danièle Langloys, présidente d’Autisme France : « L’intérêt du dispositif réside justement dans le fait que ce soit l’Education nationale qui pilote et pas le médico-social. Le ministère de l’Education nationale, qui s’est beaucoup impliqué dans le cahier des charges des UEM, a d’ailleurs fortement défendu cette idée avec l’argument que les enfants étaient accueillis au sein de l’école. » « C’est un axe fort du dispositif : il est très important que l’enseignant soit le pivot dans la mesure où l’UEM vise l’accès à la scolarisation », renchérit Valérie Toutin-Lasri, qui assure le suivi du plan « autisme » au sein du comité interministériel du handicap. D’autres sont moins convaincus.

A Strasbourg, le choix a été fait d’un copilotage avec la psychologue pour ne pas mettre en difficulté l’enseignante : « Il nous semblait compliqué que ce soit cette dernière qui organise les interventions de l’équipe médico-sociale, l’Education nationale a été d’accord pour valider cette option », explique Catherine Bintz, directrice de l’institut médico-éducatif Le Tremplin. Le service d’éducation spéciale et de soins à domicile ACCES géré par le centre régional, d’éducation et de services pour l’autisme en Midi-Pyrénées (Ceresa) a, pour sa part, décidé que le chef de service qui assure un temps de direction au sein de l’équipe pluridisciplinaire de l’UEM soit également copilote du dispositif avec l’enseignant spécialisé. « Le pilotage par l’enseignant est une organisation qui n’est pas idéale. Les enseignants eux-mêmes ne s’y retrouvent pas complètement dans la mesure où cela touche à des compétences qui sortent de leurs champs d’interventions habituels », justifie Jean-Baptiste Debray, chef de service au Ceresa.

Un dispositif qui accompagne aussi les familles

En parallèle du suivi de l’enfant à l’école, l’unité d’enseignement en maternelle (UEM) propose une « guidance parentale » en deux volets. Le premier volet propose aux familles de participer à une formation commune de dix jours sur l’autisme ouverte à tous les acteurs du dispositif. Patrick Varroso, directeur du service d’éducation spéciale et de soins à domicile L’Oiseau bleu, y est très favorable : « Cette formation leur permet de mieux comprendre le fonctionnement de leur enfant, elle les rend plus autonomes. » Catherine Bintz, directrice de l’institut médico-éducatif Le Tremplin, est plus circonspecte : « Les familles sont certes en forte demande d’informations mais la présence des professionnels, qui suivent aussi cette formation, ne me semble pas adaptée pour favoriser l’expression des parents, il faudrait inventer autre chose. » Le second volet prend la forme d’un accompagnement des familles en dehors de l’école en vue de leur donner des outils qui les aident au quotidien avec leur enfant. « C’est très utile pour entretenir la dynamique mise en place à l’école », estime Danièle Langloys, présidente d’Autisme France. « Les familles qui arrivent dans l’unité ont été mises à rude épreuve, il est essentiel d’installer une habitude de collaboration mutuelle et de coconstruction de l’accompagnement », confirme Catherine Bintz. A Strasbourg, des visites à domicile sont effectuées par la psychologue et l’éducatrice référente pour travailler des objectifs précis (par exemple la propreté) selon les besoins des enfants et les demandes des parents. Pour sa part, le centre régional, d’éducation et de services pour l’autisme en Midi-Pyrénées (Ceresa) propose non seulement des réunions à thèmes (sur la communication, les troubles du comportement…) pour permettre aux parents d’échanger entre eux mais aussi des espaces de dialogue interfratries. « Les familles, qui découvrent souvent l’autisme, ont de nombreuses questions sur les perspectives de scolarisation, le suivi, les aides possibles… En ce sens, la guidance familiale donne un cadre tout à fait intéressant », indique Jean-Baptiste Debray, chef de service au Ceresa.

Notes

(1) Selon les recommandations de bonnes pratiques professionnelles « Autisme et autres troubles envahissants du développement : interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l’enfant et l’adolescent » – HAS-ANESM – Mars 2012.

(2) Prioritairement titulaire de l’option D (enseignement et aide pédagogique aux élèves présentant des troubles importants des fonctions cognitives) du certificat d’aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap (CAPA-SH).

(3) Voir ASH n° 2958 du 29-04-16, p. 5 et 15.

(4) Voir ASH n° 2973 du 2-09-16, p. 39.

(5) Voir notre décryptage dans les ASH n° 2922 du 28-08-15, p. 26.

(6) Composé des acteurs qui avaient déjà travaillé sur le cahier des charges de 2014 (Sésame Autisme, Autisme France, Unapei, Fegapei, Asperger Aide, Agir et vivre l’autisme) auxquels ont été adjoints des enseignants spécialisés, des directeurs d’établissements scolaires et des professionnels médico-sociaux.

Décryptage

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur