est d’environ 1 500 € par an et par personne, d’après une étude publiée par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES). L’objectif de ce travail était d’« évaluer le coût économique de la fragilité au travers du surplus de dépenses de santé ambulatoires qu’elle suscite, indépendamment des coûts induits par d’autres pathologies », précise l’IRDES. Ses chercheurs se sont appuyés sur les données de l’« enquête santé et protection sociale » (ESPS) de l’institut. L’effet de la fragilité est estimé « en tenant compte des autres mesures de santé disponibles dans l’enquête » (maladies chroniques, limitations fonctionnelles, distance à la mort et un indice composite de plusieurs mesures de santé), expliquent-ils. Les acteurs soulignent que l’ajout de la fragilité, « variable omise » jusqu’alors dans les modèles de dépenses de soins, « apporte une information supplémentaire aux mesures standard du besoin de soin des personnes âgées ».
Côté cour
En bref – Le surcoût associé à la fragilité
Article réservé aux abonnés