Sept millions de personnes environ, soit 20 % de la population active, seraient en proie à des difficultés de mobilité, selon le Laboratoire de la mobilité inclusive, créé pour sensibiliser l’opinion et les décideurs(1). La moitié des personnes en insertion ont déjà refusé un emploi, une formation, ou renoncé à des loisirs et à des sorties pour cette raison, et un quart d’entre elles ne disposent d’aucun moyen pour se déplacer (véhicule ou accès aux transports en commun). En novembre dernier, le rapport annuel du Secours catholique mettait en avant la « fracture mobilité »(2). Trois quarts de ses bénéficiaires doivent en effet réduire leurs déplacements pour des raisons financières.
« Le laboratoire de la mobilité inclusive poursuit deux grands objectifs, explique sa présidente Florence Gilbert, qui est aussi directr
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