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SIAE et entreprises classiques : une alliance fructueuse

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Longtemps méfiant à l’égard des entreprises classiques, le secteur de l’insertion par l’activité économique prône désormais des rapprochements tous azimuts. Objectifs : accroître les débouchés professionnels de ses salariés en fin de parcours d’insertion tout en contribuant au développement local.

Les relations entre les structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE) et les entreprises classiques n’ont jamais été simples. Les premières, dont l’ambition originaire était de proposer une alternative aux dysfonctionnements du système capitaliste, ont longtemps été peu disposées à nouer des liens avec les acteurs commerciaux. Quant aux secondes, elles ont jusqu’ici considéré avec méfiance des opérateurs qui, bénéficiant d’aides publiques, risquaient, selon elles, de leur faire une concurrence déloyale. Pourtant, depuis une dizaine d’années, on observe des tentatives de rapprochement entre les SIAE et les entreprises. Si elles étaient jusque-là souvent menées à reculons ou limitées à des actions de sensibilisation – sous la forme, par exemple, de « petits déjeuners-rencontres » avec les employeurs –, elles prennent aujourd’hui une coloration plus volontariste. « Dès 2008, deux fédérations d’insertion signaient même un guide pratique avec le Medef »(1), relève Philippe Semenowicz, auteur d’une thèse sur le sujet (voir page 27).

Le contexte n’est sans doute pas étranger à cette évolution. A l’heure de l’austérité budgétaire, les pouvoirs publics sont de plus en plus exigeants concernant le taux de sorties positives vers l’emploi des salariés en insertion. Quant aux acteurs de l’IAE, la situation économique actuelle les contraint d’accroître les débouchés professionnels pour leurs salariés en insertion. A cela s’ajoute l’évolution des mentalités. « Les professionnels de l’IAE ne sont plus uniquement des travailleurs sociaux, beaucoup ont aussi exercé dans le secteur économique classique », constate Emmanuel Stephant, président du réseau Chantier école.

Expérimentation dans trois régions

Afin de mieux structurer et de développer ces collaborations, la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS) mène depuis avril une expérimentation – SEVE (SIAE et entreprises vers l’emploi) –, financée par la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, la direction générale de la cohésion sociale, le Fonds social européen et la Fondation de France(2). Dix structures volontaires aux profils divers, issues de trois régions (Centre-Val-de-Loire, PACA et Languedoc-Midi), sont accompagnées gratuitement pendant dix-huit mois pour tester une idée simple : proposer aux entreprises des services adaptés à leurs problématiques locales afin de nouer un premier contact. La FNARS fait le pari que les SIAE, une fois qu’elles auront fait la preuve de leur crédibilité, seront identifiées comme de potentiels offreurs de services et comme un vivier de recrutement.

« Proposer des services est une façon de mettre un pied dans les entreprises pour que ces dernières mesurent plus clairement ce que le secteur de l’IAE peut leur procurer et se tournent davantage vers lui. C’est un vrai changement de posture », analyse Aurélien Ducloux, chargé de mission à la FNARS. « Les entreprises n’ont pas vocation première à se préoccuper d’objectifs sociaux. Néanmoins, nous avons la conviction que si les SIAE leur fournissent une assistance, elles auront plus de facilités à y placer leur personnel », complète Nicolas Cadier, directeur d’ONC-Développement, le cabinet qui a été choisi pour accompagner l’expérimentation. Une forme de cercle vertueux où chacun rend service à l’autre : les SIAE apportent leur soutien aux entreprises et, ainsi, favorisent leur développement ; les entreprises recrutent davantage, y compris au sein des publics en insertion, dont elles découvrent les compétences.

Pour définir leur offre de services, les SIAE n’ont pas nécessairement besoin de développer de nouveaux savoir-faire. Elles utilisent déjà quantité de démarches et d’outils qui peuvent intéresser les acteurs commerciaux. « Nous avons notamment des compétences en ressources humaines que n’ont pas les petites entreprises », avance Pierre Langlade, président du Coorace. En matière de recrutement, par exemple, « les entreprises ont l’habitude de réfléchir à leurs besoins en termes de diplômes et de qualifications. Or ce n’est pas forcément la bonne méthode : pour certains emplois, l’approche par les compétences, que pratiquent depuis longtemps les SIAE, est bien plus adaptée. De même, l’entretien d’embauche classique n’est pas toujours approprié, il peut être remplacé par une mise en situation professionnelle », explique Aurélien Ducloux. L’intégration des nouveaux salariés dans l’entreprise peut aussi, si elle n’a pas été bien préparée, entraîner un turn-over important. Là aussi les SIAE peuvent apporter leur expérience d’accompagnement des personnes en insertion lors de la prise de poste. Et même jouer un rôle plus prospectif, en aidant l’entreprise à anticiper des départs en retraite ou à planifier des recrutements dans le cadre d’une stratégie de développement. Sans compter d’autres domaines qui pourraient être explorés, comme le conseil juridique.

Cette évolution, que beaucoup d’acteurs de l’IAE estiment aujourd’hui nécessaire, bouscule toutefois les pratiques : frapper aux portes des employeurs lucratifs avec des propositions de services n’est pas dans les habitudes du secteur. Il faut également revoir l’organisation des structures, qui doivent s’adapter aux besoins particuliers de chaque entreprise. « Cela suppose une remise en cause permanente qui va obliger les SIAE à développer et à diversifier les compétences de leur personnel en insertion », observe Aurélien Ducloux. Pour les structures participant à l’expérimentation de la FNARS, ces efforts et ces adaptations sont compensés par une subvention versée par la Fondation de France(3). A Toulouse, l’association La Glanerie, lauréate de l’appel à projets, compte ainsi utiliser cette somme pour « mettre en pratique des réflexions déjà amorcées – comme développer notre rôle d’interface entre les salariés en insertion et les entreprises », précise Florent Motte, le codirecteur.

La méthode vita air

ISAGroupe fait partie des pionniers qui n’ont pas attendu ce financement pour tenter l’aventure. Créée en 1987 à Aubigny-sur-Nère (Cher) sous la forme d’une association intermédiaire (AI), la structure connaît un développement rapide en s’adjoignant, au gré des évolutions législatives et des besoins du territoire, une entreprise de travail temporaire et une entreprise de travail temporaire d’insertion dans les années 1990, puis deux ateliers et chantiers d’insertion (ACI) spécialisés dans les espaces verts et le maraîchage biologique dans les années 2000. A cause d’erreurs stratégiques, les différentes associations, complémentaires au départ, se sont retrouvées en concurrence. D’où la décision, en 2009, de rassembler les structures sous la forme d’un groupement d’économie solidaire avec une gouvernance unique plus adaptée pour répondre aux besoins des entreprises du territoire. Avec ce changement d’organisation, ISAGroupe a fait la moitié du chemin. Pour le reste, il s’appuie sur Vita Air, une méthode développée et expérimentée avec succès par AirServices, une AI des Deux-Sèvres. « L’approche consiste à proposer aux acteurs économiques un diagnostic gratuit pour comprendre leurs problèmes liés aux ressources humaines en vue de leur proposer des solutions adaptées », explique Renaud Chenon, directeur d’ISAGroupe.

Il cite l’exemple d’une entreprise du bâtiment qui a besoin d’un second maçon expérimenté. Dans une première phase d’évaluation des besoins, ISAGroupe décline en compétences, puis rédige une fiche de poste validée par le chef d’entreprise, le travail effectué par le maçon déjà présent dans la société. Cet état des lieux met en évidence que, en complément de son activité de maçonnerie proprement dite, le salarié nettoie le chantier et va chercher du matériel en magasin. Fort de ces conclusions, ISAGroupe propose au chef d’entreprise non pas d’embaucher un second maçon chevronné, très difficile à trouver sur le marché du travail actuel, mais de mettre à disposition un salarié en insertion sur les activités annexes du maçon de façon à ce que ce dernier se concentre sur sa tâche. Une fois que cette personne est en situation de travail, ISAGroupe valide ses savoir-faire avec le chef d’entreprise sous la forme d’une attestation de compétences, qui pourra servir pour la suite de son parcours d’insertion.

« Par ce biais, nous valorisons le travail qualifié et optimisons la gestion financière de l’entreprise tout en créant de l’emploi », se félicite Renaud Chenon. Celui-ci donne d’autres exemples : en réponse à un commerçant qui se désole de devoir emmener ses rebuts de cartons à la déchetterie, ISAGroupe propose que ses salariés en insertion s’en chargent une fois par semaine. Cette offre de services, testée depuis plusieurs mois, devrait s’étendre à d’autres commerçants locaux. En quelques années, le groupement est ainsi passé de 90 à 190 emplois d’insertion. « Au-delà de la mise à disposition de personnel, notre premier objectif est clairement le retour à l’emploi. En 2015, une cinquantaine de nos salariés ont signé un CDI », précise Renaud Chenon.

Les résultats de l’approche développée par Vita Air ne sont pas passés inaperçus. Depuis mars, l’Agence nationale des solidarités actives (ANSA) contribue à diffuser cette méthode dans le cadre de son accélérateur d’innovation sociale. Elle a monté une formation-action comportant six sessions à destination des adhérents de la fédération Coorace (copilote de cette initiative) et de la FNARS, qui s’échelonneront jusqu’en octobre. « Cette démarche très efficace a le double intérêt de répondre aux besoins des entreprises sur un territoire tout en offrant du travail à la main-d’œuvre locale », explique Laurent Dordain, chargé de l’essaimage du dispositif à l’ANSA.

Dynamique territoriale

Un constat qui est en phase avec un autre objectif d’ISAGroupe : développer une dynamique territoriale. « Dans cette zone isolée, nous avons pour ambition de répondre localement aux besoins de main-d’œuvre pour que la richesse créée soit redistribuée localement. La synergie profite à tous : aux chefs d’entreprise en quête de main-d’œuvre, aux personnes en recherche d’emploi qui retrouvent une dynamique et au territoire qui produit de nouvelles richesses », se félicite Renaud Chenon. Et du coup, « les entreprises n’ont pas de réticences particulières. Au contraire, elles sont satisfaites qu’on tente de répondre à leurs difficultés. »

Entretenir des liens de confiance avec les employeurs locaux est un enjeu fondamental. Une évidence même, pour l’association Accès-Réagis qui gère une AI et un ACI sur un territoire rural situé entre Nantes et Saint-Nazaire. « Parce qu’elles reconnaissent nos compétences et sont sensibles au suivi que nous proposons, les entreprises sont prêtes à prendre le risque d’accueillir en stage nos employés, même si elles savent qu’ils ont eu un parcours difficile. Cela facilite leur parcours vers l’insertion », explique Jean-Pierre Caillon, son directeur. Grâce à la solidité des relations tissées depuis trente ans avec les entreprises, il a également été possible d’envisager des réponses communes à des appels d’offres (pour le nettoyage de plages par exemple) et la constitution de nouvelles filières économiques (autour du maraîchage), qui répondent à des besoins locaux et créent des emplois tout en élargissant l’offre d’insertion.

Partenariats locaux et nationaux

« La question de l’ancrage territorial est fondamentale, approuve Aurélien Ducloux. Une SIAE qui se crée sans lien avec les entreprises locales et sans tenir compte des caractéristiques du territoire n’a pas grand sens. A l’inverse, monter, par exemple, une ressourcerie pour répondre à une demande de produits pas chers avec les acteurs économiques concernés rejoint le cœur des enjeux de l’économie sociale et solidaire [ESS] : à la fois répondre aux besoins des personnes en difficulté et aux besoins des entreprises sur un territoire. » Pour Pierre Langlade, l’enjeu de la collaboration avec les entreprises se situe bien à ces deux niveaux : « Avec, sur le volet “IAE”, un objectif de montées en compétences et de sorties vers l’emploi et, sur le volet “ESS”, un objectif de développement local avec la création d’emplois durables en partenariat avec les entreprises du territoire. »

La recherche d’une implantation locale n’empêche pas le développement de partenariats de portée nationale avec de grands groupes. En 2014, plusieurs réseaux nationaux de l’IAE ont signé une charte avec le groupe La Poste pour développer des actions communes(4). Ou avec des branches professionnelles, à l’instar de la démarche Zest initiée par la fédération Coorace qui vise à accompagner la professionnalisation du personnel du secteur de l’hôtellerie-restauration dans le cadre d’un partenariat avec l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie. De quoi multiplier les sorties vers l’emploi pour les SIAE tout en répondant aux attentes des entreprises d’un secteur où de nombreux métiers sont en tension.

Le rapprochement avec des branches professionnelles est une tendance qui se renforce, comme le montre l’expérience initiée par le groupement des SIAE d’Eure-et-Loir. Largement financé par l’Union des industries et métiers de la métallurgie(5), ce « sas vers l’industrie » ne se contente pas d’être une plateforme de sensibilisation réciproque entre le secteur de l’IAE, qui peine à trouver des emplois en fin de parcours, et la métallurgie, qui connaît d’importantes difficultés de recrutement. Il offre plus largement aux personnes en recherche d’emploi volontaires une prise en charge qui s’ajoute à l’accompagnement réalisé par la structure d’insertion et perdure jusqu’à l’entrée en emploi dans une entreprise de la métallurgie. « En général, la SIAE travaille le projet professionnel avec le demandeur d’emploi, valide un stage ou une immersion professionnelle et identifie un projet de sortie, mais on ne sait pas toujours ce qui se passe ensuite. J’ai la possibilité de suivre les personnes tout au long de leur parcours depuis leur arrivée dans la structure d’insertion jusqu’à leur entrée en formation, la mise en relation avec l’entreprise, le recrutement et le suivi post-embauche pendant la période d’essai », explique Virginie Korakis, chargée de mission et pierre angulaire du dispositif depuis sa mise en place en février 2014. Expérimenté pendant deux ans, cet outil est en passe d’être pérennisé sous la forme d’un groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification. Si c’est une façon pour les industriels de reprendre en main le dispositif, « le lien avec le groupement des SIAE d’Eure-et-Loir devrait perdurer dans la mesure où le vivier des personnes qui intègrent ce sas provient pour plus de la moitié des SIAE du département », affirme Christian Patin, directeur du foyer d’accueil chartrain qui portait le dispositif jusque-là.

Communiquer autrement

Il sera toutefois difficile de faire l’impasse sur l’image du secteur, pointe toutefois Aurélien Ducloux : « Beaucoup de structures ont encore des appellations très marquées qui les étiquettent très fortement comme des structures en charge de personnes en difficulté, ce qui peut inquiéter les entreprises. » Et de plaider pour une communication « avec un nom moins marqué et plus axé sur la transmission des compétences ». ISAGroupe a d’ailleurs fait disparaître de son site Internet le terme « insertion » : la structure y est présentée comme un « groupement d’économie solidaire » spécialisé « dans la mise à disposition de personnel auprès des entreprises, collectivités, associations et particuliers ».

Ce changement lexical n’est-il pas dangereux ? « Certains redoutent que ce mouvement de collaboration, en induisant une évolution des SIAE vers le modèle des entreprises commerciales, ne conduise à une impasse. Pour d’autres, il apparaît au contraire comme la panacée. En réalité, c’est une affaire d’équilibre », explique Philippe Semenowicz, qui met néanmoins en garde contre certaines dérives : les partenariats SIAE-entreprises peuvent être une façon commode, pour les secondes, d’externaliser leurs postes peu qualifiés. Le chercheur prend l’exemple d’une structure qui assure le nettoyage du matériel utilisé par une grande marque de cosmétiques, une tâche auparavant réalisée par des salariés en interne. On pourrait ainsi assister au développement d’un système à deux vitesses avec des entreprises réservant leurs contrats à durée indéterminée aux salariés qualifiés et déléguant l’emploi de leurs travailleurs peu qualifiés à des structures d’insertion subventionnées. « Cette façon de se défausser des emplois peu qualifiés peut laisser perplexe en matière de lutte contre le chômage », pointe le chercheur.

Pour Aurélien Ducloux, un tel risque reste toutefois limité, compte tenu du faible nombre de personnes accompagnées dans le cadre de l’IAE (environ 130 000). Il redoute davantage que cette logique, qui consiste à repérer des tâches peu qualifiées pour les confier à des personnes en insertion, n’enferme les plus éloignés de l’emploi dans des activités peu valorisantes. « Il faut amener les SIAE à s’ouvrir à de nouvelles compétences, défend-il. Plutôt que de cantonner les salariés en insertion au découpage de palettes, pourquoi ne pas créer un partenariat avec une école de design pour produire des objets à partir du bois des cageots ? »

Il faut dire qu’on assiste aujourd’hui à la création de groupes d’insertion, souvent portés par d’anciens étudiants en école de commerce, aux méthodes parfois très proches des entreprises classiques. « Le rapprochement avec les acteurs lucratifs comporte certes un risque d’acculturation et de mimétisme non négligeable avec le secteur commercial, mais, quelles que soient les stratégies mises en place, nous tenons à rester vigilants pour que cette coopération reste au service des personnes », insiste Aurélien Ducloux.

Un rapprochement qui va aussi dans l’intérêt des entreprises

Pour Aurélien Ducloux, chargé de mission à la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), les entrepreneurs sont rarement en demande de coopération avec les structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE) : « Ils ont leur carnet de commandes à gérer et ne pensent pas en termes d’insertion, soit parce qu’ils connaissent mal le secteur, soit parce que le terme leur fait peur. » Le chercheur Philippe Semenowicz a néanmoins repéré quatre motifs pour lesquels les entreprises collaborent avec le secteur de l’IAE : répondre à des difficultés de recrutement, mettre en œuvre l’axe « insertion » de leur politique de mécénat, se conformer à leur objectif d’achats responsables et appliquer les clauses sociales dans le cadre de marchés publics(1). Ces raisons concernent toutefois surtout les grandes sociétés qui ont les moyens de mettre en place une politique de responsabilité sociale. Or, selon Nicolas Cadier, d’ONC-Développement, quelle que soit sa taille, une entreprise peut avoir intérêt à faire « rentrer du social » en son sein : « Comme tout groupe social, une entreprise est susceptible de générer des logiques d’exclusion. Les SIAE, dont la vocation est de donner une place à ceux qui n’en ont pas, sont en mesure de les aider à développer une logique contraire qui peut constituer pour l’entreprise une plus-value sociale : en facilitant l’intégration de ses salariés, la SIAE va par exemple réduire le turn-over, permettre une gestion plus rapide des conflits… qui se traduira au final par des gains de productivité pour l’entreprise. »

Notes

(1) Intitulé Entreprises et insertion : collaborer et coproduire sur le territoire – Téléchargeable sur www.avise.org.

(2) Sur cette expérimentation, voir l’entretien avec Aurélien Ducloux, dans les ASH n° 2962 du 27-05-16, p. 20.

(3) La FNARS ne souhaite pas communiquer son montant.

(4) www.alliancedynamique.laposte.fr.

(5) Via le fonds Agir pour l’insertion dans l’industrie, avec l’aide de la Direccte, de Pôle emploi, de la Fondation de France, de la chambre de commerce et d’industrie d’Eure-et-Loir et du groupement des SIAE d’Eure-et-Loir.

(1) Plusieurs dispositions du code des marchés publics permettent d’intégrer des exigences sociales lors de la passation d’un marché, dont la clause sociale d’exécution (article 14), qui peut prévoir un objectif d’insertion.

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