Si, traditionnellement, les allocations d’assurance chômage sont revalorisées au 1er juillet de chaque année, le conseil d’administration de l’Unedic, réuni le 27 juin, a échoué à trouver un accord cette année. Les organisations syndicales, qui réclamaient unanimement une revalorisation de 0,5 %, se sont en effet heurtées au patronat qui ne souhaitait pas augmenter les allocations. Par conséquent, la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi égale à 11,76 € par jour (auxquels s’ajoutent 40,4 % du salaire journalier de référence) et son montant minimal fixé à 28,67 € par jour, applicables depuis le 1er juillet 2015, restent inchangés.
Cette décision s’inscrit dans un contexte financier difficile. En effet, le déficit de l’assurance chômage devrait être plus important que prévu, selon Unedic, et s’élever à 4,4 milliards d’euros en 2016 et à 3,9 milliards d’euros en 2017. Soit une dette cumulée de 34,1 milliards d’euros à fin 2017, au lieu de 33,6 milliards d’euros initialement attendus.