Dans une série de conclusions adoptée le 16 juin, les ministres européens chargés de l’emploi et des affaires sociales, réunis en conseil, plaident en faveur d’une « approche intégrée » de la lutte contre la pauvreté(1). Et, dans ce cadre, encouragent les Etats membres de l’Union européenne à se saisir des premiers signes de reprise économique pour relancer leurs efforts en matière de lutte contre la pauvreté, y compris la pauvreté infantile.
De manière générale, les ministres soutiennent des « approches et solutions innovantes en matière d’inclusion active, combinant une aide au revenu adéquate, l’accès à des services de qualité et des marchés du travail favorisant l’insertion, tout en garantissant l’égalité des chances entre les femmes et les hommes ». Ils estiment que la solution réside dans une approche intégrée de la pauvreté qui tienne compte des différents risques de pauvreté, de leur caractère multidimensionnel ou encore des spécificités de chaque situation (allant de l’insuffisance des revenus à l’exclusion sociale).
Toutefois, dans leurs recommandations aux Etats membres, les ministres se font plus vagues. Ils les encouragent seulement à « mesurer l’intérêt que présente l’adoption d’une approche intégrée ». Comme dans d’autres conclusions auparavant, ils les invitent aussi à lutter contre la pauvreté des plus vulnérables et marginalisés (enfants, personnes handicapées, personnes issues de l’immigration et personnes sans domicile). La Commission européenne, elle, est appelée à soutenir les efforts des Etats membres.
(1) Conclusions disponibles sur