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L’ANESM publie des recommandations pour le repérage de la perte d’autonomie à domicile

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Comment repérer les risques de perte d’autonomie ou son aggravation chez les personnes âgées à domicile ? L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) vient de publier des recommandations de bonnes pratiques professionnelles afin d’apporter un appui aux structures sociales et médico-sociales à cet effet(1). Elles s’inscrivent dans son programme de travail sur la « qualité de vie ». « Tout doit être mis en œuvre pour maintenir l’autonomie des personnes âgées et retarder au maximum l’entrée dans la dépendance », souligne l’ANESM en rappelant que, entre 2007 et 2060, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans pourrait augmenter de plus de 80 %.

Ces recommandations concernent les établissements et services visés à l’article L. 312-1, I du code de l’action sociale et des familles, c’est-à-dire ceux qui accueillent des personnes âgées ou qui leur apportent à domicile une assistance dans les actes quotidiens de la vie, des prestations de soins ou une aide à l’insertion sociale. Il s’agit notamment des services d’aide et d’accompagnement à domicile, des services de soins infirmiers à domicile et des services d’accompagnement médico-sociaux pour adultes handicapés. Sont aussi visés l’ensemble des services et structures qui interviennent à domicile, tels que les centres communaux d’action sociale ou les centres locaux d’information et de coordination gérontologique. Ces préconisations s’adressent plus particulièrement aux responsables d’encadrement afin d’aider les professionnels avec un diplôme de niveau V ou sans diplôme (auxiliaire de vie, aide-soignant, aide médico-psychologique, assistant en soins en gérontologie etc.), précise l’ANESM.

Elles identifient les principaux facteurs sur lesquels les professionnels qui interviennent au domicile doivent porter une attention particulière, comme les risques de dénutrition, de déshydratation, de chute, de souffrance psychique ou les facteurs majeurs d’hospitalisation potentiellement « évitables ». Elles se décomposent en quatre chapitres qui doivent les aider à trouver une réponse adapté e aux situations rencontrées ainsi qu’une méthode : mettre en place un dispositif de veille, partager l’analyse des signes repérés des risques, adapter les réponses et s’approprier les recommandations de bonnes pratiques.

L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux complète sa publication d’une série de fiches-repères qui abordent différents thèmes du repérage des risques de perte d’autonomie, comme les risques liés à la prise de médicaments, les troubles du comportement et cognitifs, sans oublier la santé des aidants. Par ailleurs, deux « grilles de lecture » sont proposées. La première indique les principaux signes d’altération d’une personne accompagnée et la seconde concerne spécifiquement les personnes relevant des groupes iso-ressources (GIR) 1 à 4 – c’est-à-dire les personnes reconnues comme dépendantes et bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie. Enfin, pour aller plus loin, un outil de repérage des risques de perte d’autonomie ou de son aggravation est mis à la disposition des professionnels qui interviennent à domicile. Il doit leur permettre « d’identifier un changement dans la situation, le comportement et/ou l’environnement de la personne accompagnée et/ou de son aidant », « d’organiser une alerte sur la situation à risque » et « d’assurer une traçabilité de cette information ».

Notes

(1) Disponible sur www.anesm.sante.gouv.fr.

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