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La Commission européenne s’attaque au radicalisme violent

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Sept domaines clés dans lesquels l’Union européenne (UE) peut faire la différence. C’est ce que propose la Commission européenne dans sa stratégie contre le radicalisme violent présentée le 14 juin(1), deux jours après la tuerie d’Orlando (Floride).

Le document, sans valeur législative, propose une série de mesures destinées à soutenir les Etats membres dans leurs efforts pour lutter contre ce phénomène. « La responsabilité de la lutte contre la radicalisation violente menant au terrorisme incombe en premier lieu aux Etats membres et aux acteurs locaux, régionaux et nationaux. Toutefois, comme le terrorisme, la radicalisation ne connaît pas de frontières », explique la Commission pour justifier son initiative.

La stratégie appelle à une meilleure collaboration au niveau de l’UE en matière de lutte contre la radicalisation en agissant notamment en milieu carcéral, sur Internet ou à l’école, ou bien au niveau de la recherche et de la collecte des données, de la coopération internationale, de l’inclusion sociale ou de la dimension sécuritaire. La Commission propose, par exemple, aux Etats membres d’échanger leurs expériences en vue d’« élaborer des lignes directrices sur les mécanismes et des programmes destinés à prévenir et à combattre la radicalisation en milieu carcéral et à favoriser la réadaptation et la réinsertion ». Elle s’engage également à fournir un soutien financier aux Etats membres pour qu’ils développent des instruments d’évaluation du risque ou encore à soutenir le développement de programmes d’éducation et de formation en prison (y compris la formation professionnelle) afin de faciliter la réinsertion des détenus. En matière d’éducation, l’exécutif européen recommande d’utiliser des fonds du programme Erasmus + pour aider au financement de « projets favorisant l’inclusion sociale, nos valeurs communes et la compréhension interculturelle ».

A ce jour, indique la Commission, quelque 4 000 ressortissants de l’UE auraient rejoint des organisations terroristes dans des pays en conflit (Syrie, Irak). Et « la plupart des terroristes présumés impliqués dans les récentes attaques terroristes commises dans l’UE étaient des citoyens européens, nés et élevés dans nos sociétés », rappelle-t-elle.

Notes

(1) Stratégie disponible sur http://goo.gl/0GGYNI.

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