Le ministre de la Justice a annoncé, le 15 juin, à l’Assemblée nationale que, « alors qu’il n’y a aujourd’hui que cinq établissements concernés », des « programmes de déradicalisation » seront menés dans 27 établissements pénitentiaires. « La radicalisation est un vrai sujet. Il y a aujourd’hui dans les prisons 1 400 radicaux dont 300 ont un lien avec le terrorisme et 100 sont des condamnés », a indiqué Jean-Jacques Urvoas lors d’une séance de questions au gouvernement.
« Nous avons à ce sujet un double travail : la surveillance des radicaux et la déradicalisation. »
C’est dans le cadre de ce second chantier que s’inscrit l’extension des programmes de déradicalisation.
L’idée étant d’ébranler les certitudes des détenus radicalisés par le biais de cours et de débats avec divers intervenants. Ces programmes seront menés parallèlement au dispositif d’unités dédiées, qui vise, pour sa part, à séparer les détenus radicaux des autres détenus.