ont été accompagnées en 2015 par le réseau Inavem (130 associations d’aide aux victimes), fait savoir la fédération à l’occasion de son trentième anniversaire. Elle indique que 21 264 appels ont été recensés l’an dernier par la plateforme d’aide aux victimes d’infractions 08 victimes (08 842 846 37), confiée à l’Inavem par les pouvoirs publics depuis 2001. Parmi eux, 69 % concernaient des atteintes aux personnes, et « ces dernières ont été perpétrées pour une grande part au sein de la famille ». Le dispositif interministériel « Téléphone grand danger », système d’alerte lié à un accompagnement global et dont des associations Inavem sont parties prenantes, a été déployé au bénéfice de 400 victimes de violences conjugales et de viol, rappelle la fédération. Laquelle poursuit la formation de son réseau aux outils du projet européen d’évaluation personnalisée des victimes (EVVI), porté par le ministère de la Justice et découlant de la directive européenne du 25 octobre 2012 sur les droits des victimes. Son objectif est d’identifier les besoins de ces dernières, en fonction de menaces éventuelles ou de fragilités présentées, afin de favoriser leur protection et prévenir les risques de « victimisation secondaire ».
Côté terrain
En bref – Plus de 112 000 femmes victimes
Article réservé aux abonnés