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Lancement d’un plan pour la sécurité, la prévention de la délinquance et la lutte contre l’immigration à Mayotte

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Parce que « Mayotte fait face à des enjeux majeurs de sécurité et de développement qui nécessitent un engagement particulier de l’Etat », le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et la ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin ont présenté, le 2 juin, un « un plan global de sécurité, de prévention de la délinquance et de lutte contre l’immigration clandestine » pour ce département. Composé de 25 mesures, ce plan prévoit notamment, au-delà d’un renforcement des effectifs et des moyens des forces de l’ordre, l’organisation d’une « coproduction de sécurité vertueuse ». Dans ce cadre, un « incubateur des partenariats », placé sous la responsabilité du directeur de cabinet du préfet et d’un magistrat du parquet, et auquel participeront notamment le conseil départemental et la protection judiciaire de la jeunesse, constituera le « prolongement naturel du conseil départemental de prévention de la délinquance ». Il aura « pour vocation de susciter les initiatives en communiquant sur les besoins diagnostiqués, de favoriser la constitution d’équipes-projets par un décloisonnement tous azimuts et d’apporter une expertise juridique et technique en mettant les porteurs de projets au contact direct des services concernés ». Par ailleurs, « la volonté du conseil départemental de développer la professionnalisation et l’encadrement des assistants familiaux mais aussi de rédiger un nouveau schéma directeur départemental de l’enfance et de la famille sera […] accompagnée », indique le plan.

Le gouvernement entend aussi renforcer et élargir l’offre de placement des mineurs dans le cadre pénal. En effet, « l’absence sur le territoire de structures d’accueil suffisantes […], notamment de centre éducatif renforcé ou fermé, conduit les magistrats à solliciter les autres départements et notamment La Réunion. L’éloignement géographique qui en résulte génère des ruptures et des situations familiales encore plus complexes. Dans cette hypothèse, le retour sur le territoire mahorais est également rendu difficile du fait de l’absence de structures de droit commun susceptibles d’assurer un relais et un travail d’insertion suffisamment étayé. » En lien avec le ministère des Outre-Mer, le ministère de la Justice va donc proposer, dans les quatre mois, des réponses renforcées et adaptées à la situation locale pour les mineurs sous main de justice et pour la prévention des passages à l’acte et des récidives. Enfin, le Fonds interministériel de prévention de la délinquance soutiendra un programme d’action en facteur des jeunes exposés à la délinquance.

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