Revenant sur la journée nationale d’échanges qui s’est tenue le 2 juin sur le droit au logement opposable (DALO), la ministre du Logement a, lors de sa rencontre avec plusieurs membres de l’Association des journalistes de l’information sociale, le 7 juin, fait part de son intention d’améliorer le fonctionnement des commissions de médiation DALO, par une harmonisation de leurs pratiques, en vue d’aboutir à une sorte de « jurisprudence » sur l’ensemble du territoire, par exemple sur le critère d’insalubrité, et par l’actualisation du guide des bonnes pratiques de ces commissions. Elle souhaite aussi rendre plus transparentes les données relatives au DALO, y compris sur la situation des ménages en attente d’un relogement. Si 58 000 ménages reconnus prioritaires restent à reloger, 100 000 personnes ont accédé à un logement grâce au dispositif. « On a créé le DALO pour reconnaître les situations de mal-logement, il ne faut rien lâcher là-dessus », a défendu Emmanuelle Cosse. La suppression, dans le cadre de l’examen du projet de loi « Egalité et citoyenneté », de la délégation aux maires du contingent préfectoral vise à accélérer le logement des publics prioritaires, a-t-elle rappelé.
Côté cour
En bref – DALO.
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