étaient présents le 31 mai lors d’une mobilisation organisée devant le ministère de la Santé à l’appel de près d’une vingtaine d’organisations diverses – associations, mouvements politiques, syndicats…, dont l’Union syndicale de la psychiatrie – « pour exiger l’arrêt de la mise en place des groupements hospitaliers de territoire » (GHT). Dans un communiqué diffusé à l’issue de cette manifestation, les organisateurs « dénoncent la mise en place forcée de cette politique de restriction des soins de service public à la population au profit d’une privatisation qui ne se cache plus ». Ils réclament « une consultation large de la population, au sein même des bassins de vie, réunissant usager-ères, élu-es, professionnelles et caisses d’assurance maladie dans le cadre d’une dynamique démocratique » et exigent « une politique de soin basée sur les besoins de la population et non dispensée au compte-gouttes sous couvert de politique d’austérité imposée ». Les signataires avertissent par ailleurs que le rassemblement du 31 mai n’est qu’une « première étape » et annoncent une semaine d’action du 20 au 24 juin « contre la politique actuellement à l’œuvre », avec les fédérations syndicales CGT et SUD de la santé et de l’action sociale.
Côté terrain
En bref – De nombreux professionnels de la psychiatrie
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